Femmes, logement et pauvreté

Femmes, logement et pauvreté

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Femmes, logement et pauvretés

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Référence bibliographique [12783]

Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). 2015. Femmes, logement et pauvreté. Montréal: Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Le présent document «vise à faire le portrait de la situation du logement chez les femmes au Québec, pour refléter les enjeux qui les touchent et les solutions qui doivent être mises de l’avant pour assurer l’accomplissement du droit au logement pour toutes et tous.» (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Plusieurs femmes dénoncent la discrimination dont leurs familles sont victimes lors de la recherche d’un logement, au point de devoir mentir au sujet de leurs enfants pour en obtenir un. C’est encore plus difficile pour les familles à faible revenu, surtout là où il manque de logements familiaux comportant plusieurs chambres à coucher. Dans les régions métropolitaines de Montréal et de Québec, le taux d’inoccupation est inférieur à 3 % pour les appartements de trois chambres à coucher et plus. Dans certains quartiers montréalais, ainsi que dans des villes comme Rouyn-Noranda et Val-d’Or, le taux est même plus bas que 0,5 %. Or, depuis plusieurs années, les promoteurs privés se sont totalement désintéressés de la construction de grands appartements, qui repose presque entièrement sur le financement de nouveaux logements coopératifs et sans but lucratif. Certains propriétaires refusent ouvertement de louer à des familles, en invoquant le bruit ou le désagrément pour les voisins. Dans le cas des familles monoparentales, la bataille contre des préjugés est encore plus pénible à l’encontre des femmes. De plus, les femmes n’ayant pas eu récemment d’emploi salarié, parce qu’elles s’occupent de leurs enfants, se retrouvent dans l’impossibilité de présenter des références d’employeurs et n’ont souvent jamais fait usage de crédit.» (p. 8)