La violence dans les relations amoureuses des adolescent(e)s : et si on s’en parlait?
La violence dans les relations amoureuses des adolescent(e)s : et si on s’en parlait?
La violence dans les relations amoureuses des adolescent(e)s : et si on s’en parlait?
La violence dans les relations amoureuses des adolescent(e)s : et si on s’en parlait?s
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Référence bibliographique [12764]
Dufour, Marie-Claude. 2004. La violence dans les relations amoureuses des adolescent(e)s : et si on s’en parlait?. Le Gardeur (Québec): CLSC-CHSLD Meilleur.
Intentions : «L’objectif de cette recherche consiste à décrire la perception d’intervenant(e)s et de jeunes concernant la violence dans les relations amoureuses chez les adolescents afin d’identifier des pistes d’action pour prévenir l’émergence de cette violence et baliser les activités de sensibilisation. Cette recherche se veut un outil de travail et d’échange pour les intervenant(e)s concerné(e)s par le problème de la violence dans les relations amoureuses des jeunes.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Au total, seize jeunes ont participé à la recherche. Le premier groupe était composé de huit filles et le second de huit garçons. […] Au total sept intervenants ont participé, soit cinq femmes et deux hommes issus de différents milieux.» (p. 15)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les filles, dans l’identification des différentes formes de violence, ne nomment pas spécifiquement la violence sexuelle, l’incluant plutôt dans la violence physique. De plus, elles relèvent seulement deux manifestations de la violence sexuelle, soit le viol et les attouchements à caractère sexuel. Les filles disent utiliser des formes de violence plus subtiles, telles la manipulation et le chantage émotif pour créer le sentiment de culpabilité chez les garçons.» (p. 48) «Les garçons considèrent les formes de violence physique et verbale plus fréquentes. […] Retenons que les formes de violence physique et verbale, plus particulièrement, se faire gifler ou insulter, semblent des réalités vécues par les garçons. […] La majorité des garçons sont d’avis que ce problème touche environ 10 à 20% des couples d’adolescents. Ils ne questionnent pas davantage l’ampleur du problème. Ils considèrent également qu’il est possible de reconnaître assez aisément un couple dans lequel il se vit de la violence. […] Les garçons ont identifié plusieurs causes de la violence dans les relations amoureuses des jeunes. Toutefois, lorsqu’ils ont priorisé, quatre sont apparues plus importantes, soit l’enfance troublée, la dépendance affective, les modèles familiaux et la jalousie.» (p. 69)