''Tout se retourne toujours comme des gants'' : structures mimétiques et incestuelles chez Christine Angot

''Tout se retourne toujours comme des gants'' : structures mimétiques et incestuelles chez Christine Angot

''Tout se retourne toujours comme des gants'' : structures mimétiques et incestuelles chez Christine Angot

''Tout se retourne toujours comme des gants'' : structures mimétiques et incestuelles chez Christine Angots

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Référence bibliographique [12759]

Dubois, Elisabeth. 2014. «''Tout se retourne toujours comme des gants'' : structures mimétiques et incestuelles chez Christine Angot». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département d’études littéraires.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le présent mémoire, nous nous attarderons à la façon dont la mise en scène du mimétisme et des structures incestuelles, caractéristiques entre autres des relations entre les personnages féminins, font émerger un discours sur ce qui constitue un sujet et sur ce qu’est la littérature selon [Christine] Angot.» (p. v)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure utilise un corpus d’œuvres littéraires de Christine Angot. Elle se concentre sur quatre de ses œuvres: Léonore, toujours (1997), L’Inceste (1999), Peau d’âne (2003) et Une partie du cœur (2004). Elle fait aussi référence aux autres œuvres d’Angot.

Type de traitement des données :
Analyse littéraire

3. Résumé


«Nous prendrons d’abord comme objet d’étude la réécriture par l’auteure du conte de Peau d’Âne, afin d’analyser la relation entre le personnage d’Angot et celui de sa mère ainsi que les différents enjeux mimétiques et incestuels présents dans le rapport à la mère des deux contes. Nous réfléchirons également au mimétisme en littérature, notion qui est soulevée par le haut patronage qu’implique la réalisation d’un pastiche. Nous étudierons ensuite le roman Léonore, toujours, qui se concentre plus spécifiquement sur la relation entre le personnage d’Angot et celui de sa fille, pour en faire ressortir les représentations du mimétisme et de l’inceste symbolique mises en scène par l’auteure et pour s’intéresser à la figure de l’infanticide, qui est une sorte de manifestation paroxystique des deux premiers aspects. Nous tenterons aussi de réfléchir à l’utilisation de la forme du journal intime dans Léonore, toujours et au décalage que cela produit. Enfin, nous nous pencherons sur L’Inceste, où la narratrice vit une relation amoureuse homosexuelle. À travers ce récit, la narratrice se décrit à la fois comme une victime et un bourreau, voire comme une sacrifiée. Tout comme dans Léonore, toujours, ce récit est polyphonique et présente un sujet qui devient multiple à cause d’une certaine forme d’inceste. Nous verrons ainsi que la littérature et l’écriture, pour Angot, se rattachent au mimétisme et à l’inceste, mais qu’elle leur donne un sens mélioratif à sa façon afin de donner corps à l’idée du ‘Je est un autre’.» (p. v)