Le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit: que nous apprend la recherche sur l’adaptation des enfants et des adolescents?

Le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit: que nous apprend la recherche sur l’adaptation des enfants et des adolescents?

Le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit: que nous apprend la recherche sur l’adaptation des enfants et des adolescents?

Le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit: que nous apprend la recherche sur l’adaptation des enfants et des adolescents?s

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Référence bibliographique [12753]

Drapeau, Sylvie, Godbout, Élisabeth, Saint-Jacques, Marie-Christine, Gagné, Marie-Hélène, Lemieux, Roxanne et Vézina, Magalie. 2014. «Le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit: que nous apprend la recherche sur l’adaptation des enfants et des adolescents?». Dans L’enfant et le litige en matière de garde: regards psychologiques et juridiques , sous la dir. de Karine Poitras, Mignault, Louis et Goubau, Dominique, p. 65-98. Québec: Presse de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce chapitre aborde l’un des enjeux cruciaux relatifs au partage du temps parental à la suite d’une séparation conjugale. Plus précisément, il présente l’état des connaissances scientifiques sur les liens entre l’adaptation de l’enfant et le partage du temps parental lorsque les parents séparés sont en conflit.» (p. 65)

Questions/Hypothèses :
«La question à laquelle nous voulons apporter des éléments de réponse est la suivante: l’enfant dont les parents séparés sont en conflit bénéficie-t-il des contacts fréquents avec ses deux parents?» (p. 65)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Ce chapitre est organisé sous forme de débat entre deux positions qui sont présentées de manière quelque peu tranchée pour des fins de clarté. Les tenants de la première position craignent que les enfants qui entretiennent des contacts réguliers avec leurs parents en litige ne se retrouvent exposés au conflit et ''pris'' entre les deux figures parentales. […] Les tenants de l’autre position soutiennent que le fait de limiter les contacts avec l’un des parents, dans le but d’éviter à l’enfant d’être exposé au conflit, peut affaiblir, voire rompre, une relation fondamentale pour son développement (Fabricius, 2003).» (p. 65-66) «L’examen critique des écrits réalisé dans le cadre de ce chapitre montre qu’il y a plus d’appuis en faveur de la seconde position. En effet, les études portant sur les gardes principales accordées à la mère montrent que lorsqu’on tient compte de la qualité de la relation avec le parent non gardien, les enfants bénéficient de contacts avec ce dernier, peu importe l’intensité des conflits. La perte d’un parent peut aussi être vue comme un risque supplémentaire auquel est exposé l’enfant. Les études sur la garde partagée sont complémentaires et indiquent qu’en dehors de certains cas particuliers la garde partagée ne présente pas un risque supplémentaire en situation de conflit.» (p. 91)