Référence bibliographique [12741]
Diatta Sagna, Madeleine. 2013. «Le vécu social des femmes avec des limitations fonctionnelles et porteuses du VIH/sida au Sénégal». Mémoire de maîtrise, Sherbrooke (Québec), Universite de Sherbrooke, École de travail social.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
«Cette recherche vise à mieux comprendre le vécu social, ou la triple stigmatisation (femmes, handicap, VIH-sida) de femmes ayant des limitations fonctionnelles et porteuses du VIH/sida à Dakar, au Sénégal.» (p. vi)
Questions/Hypothèses :
«Notre question de recherche est la suivante: Quel est le vécu, au plan social, des femmes avec des limitations fonctionnelles et porteuses du VIH/sida au Sénégal? Nous nous demandons également si ce vécu social permet ou non la participation et l’inclusion sociales de ces femmes.» (p. 47)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
«Par conséquent, nous avons réduit notre échantillon à cinq (5) femmes et trois (3) intervenants sociaux, le groupe d’acteurs des femmes demeurant majoritaire.» (p. 50)
Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
«Tout d’abord, nous observons comment ces femmes répondent à leurs besoins primaires (nourriture, logement, habillement, médicaments, services sociaux et de santé). Ensuite, nous entrons dans la sphère relationnelle de la vie de ces femmes, à savoir le rapport qu’elles entretiennent avec elles-mêmes (rapport à soi) et leurs rapports avec autrui (vie conjugale, vie familiale, réseaux sociaux, mari, enfants, frères et sœurs, oncles et tantes, amies, etc.). Nous cherchons à comprendre la sociabilité de ces femmes stigmatisées et en situation d’handicap. Enfin, nous étudions la vie de ces femmes en ce qui a trait à leur participation dans leur vie socioprofessionnelle, communautaire, religieuse, culturelle et de loisirs.» (p. vi) «Un premier point majeur sur lequel nous devons insister est le rôle central assumé par la famille au Sénégal, qui est très différent par son intensité de celui qui est joué par la famille au Québec, par exemple. D’emblée, il apparaît clairement que la structure familiale demeure irremplaçable, incontournable pour les femmes sénégalaises qui sont confrontées à des situations de forte stigmatisation, notamment aux représentations sociales négatives tant du handicap que du VIH/sida. Dans la société sénégalaise, la famille constitue le tout premier lieu d’exercice de la solidarité, tant matérielle que symbolique, pour ces femmes.» (p. 145)