1. Objectifs

Intentions :
«[C]et article s’intéresse à l’impact des parties prenantes externes à la famille (PPEF) dans la création et le fonctionnement d’une co-succession en fratrie.» (p. 151)

Questions/Hypothèses :
«[E]st-il juste de partager la propriété entre tous les enfants, dans le cas où l’un d’entre eux travaille dans l’entreprise depuis plus longtemps que les autres ?» (p. 153)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Les auteurs analysent quatre entreprises québécoises en processus de successions familiales. L’échantillon compte «les prédécesseurs, chacun des co-successeurs et au moins une partie prenante de chaque entreprise (conseillers ou membres du comité consultatif […], représentant une vingtaine d’entretiens) […].» (p. 156)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

«Ce travail précise le rôle des PPEF sur la constitution et le fonctionnement de la co-succession en fratrie. […] Nous montrons que succéder à plusieurs impose des règles de fonctionnement entre membres de la fratrie qui sont guidées par les PPEF; de même, le relationnel entre le prédécesseur et les successeurs est modifié et également facilité par les PPEF. […] Notre article constitue, par conséquent, un apport pour la compréhension d’une forme particulière de succession familiale à plusieurs. Même si les cas à la base de notre réflexion sont situés au Québec, les enseignements tirés de nos analyses concernent des questions utiles à tous les dirigeants d’entreprises familiales.» (p. 161) Cet article se penche aussi sur les relations familiales qui teintent celles au sein de l’entreprise. En cas de conflit, les PPEF jouent le rôle de médiateur entre les membres de la famille. Ils aident notamment à distinguer les conflits reliés aux affaires de famille de ceux liés à l’entreprise.