Le processus d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire

Le processus d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire

Le processus d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire

Le processus d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaires

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Référence bibliographique [12702]

Damant, Dominique, Paquet, Judith, Bélanger, Jo.-A. et Dubé, Myriam. 2001. Le processus d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire. Montréal: Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence faite aux femmes (CRI-VIFF).

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de la recherche est […] d’explorer l’expérience d’empowerment des femmes victimes de violence conjugale à travers le recours au processus judiciaire.» (p. 4)

Questions/Hypothèses :
«Est-ce que l’expérience de mobilisation du processus judiciaire par les femmes victimes de violence conjugale contribue au processus d’empowerment défini comme le processus par lequel elles acquièrent plus de pouvoir sur leur vie et sur leur environnement?» (p. 4)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend «une trentaine de femmes victimes de violence conjugale». (p. 52)

Instruments :
Grille d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«[D]es participantes ont observé qu’à partir du moment où une femme victime de violence conjugale décide de participer au processus judiciaire, les acteurs de ce système disposent de moyens insuffisants pour la protéger, se sentant parfois aussi démunis qu’elle face aux agressions possibles, réelles et/ou répétées du conjoint violent. L’insécurité ressentie par les femmes laissées sans protection est d’autant plus grande que les délais avec lesquels elles ont dû composer ont été trop longs entre le moment d’une mise en accusation et le procès et ce, autant chez celles qui ont entrepris et persévéré jusqu’au terme des démarches judiciaires que chez celles qui ont interrompu une première démarche engendrée par le manque de protection. Un autre point soulevé par six informatrices rappelle qu’un important endettement se produit suite aux frais encourus (frais de Cour, avocat-e, journées de travail consacrées à se rendre à la Cour, frais de garde d’enfant). Ces coûts sociaux ne favorisent guère l’implication dans des démarches judiciaires.» (p. 113)