Penser la complexité de la garde chez le nourrisson et l’enfant d’âge préscolaire

Penser la complexité de la garde chez le nourrisson et l’enfant d’âge préscolaire

Penser la complexité de la garde chez le nourrisson et l’enfant d’âge préscolaire

Penser la complexité de la garde chez le nourrisson et l’enfant d’âge préscolaires

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Référence bibliographique [12694]

Cyr, Francine. 2014. «Penser la complexité de la garde chez le nourrisson et l’enfant d’âge préscolaire». Dans L’enfant et le litige en matière de garde: regards psychologiques et juridiques , sous la dir. de Karine Poitras, Mignault, Louis et Goubau, Dominique, p. 8-39. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous nous proposons ici de présenter et de discuter les différents aspects de la question de la garde partagée chez les enfants en général et, plus particulièrement, chez les tout-petits.» (p. 9)

Questions/Hypothèses :
Le chapitre couvre les questions suivantes: «Comment se présente actuellement la jurisprudence au Québec? Quels sont les facteurs qui doivent être pris en compte lors d’une prise de décision, chacun avec leurs avantages et leurs limites? Comment interpréter les résultats de recherche et leurs contradictions?» (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Malgré le manque de consensus dans la recherche, nous avons pu constater que la jurisprudence au Québec signale une tendance lourde à accorder la garde partagée même pour de très jeunes enfants et sans que certaines conditions énoncées par la Cour d’appel en 1998 soient remplies. La présomption de garde partagée ailleurs dans le monde va dans le même sens. Il y a peut-être là un retour de balancier où l’exclusivité de la garde à la mère est en train d’être révisée au profit de l’implication plus égalitaire de deux parents. Toutefois, il se dégage un consensus voulant que l’âge de l’enfant, sa maturité cognitive et affective soient des variables qu’il faut absolument mettre dans l’équation même si plusieurs autres paramètres doivent également être considérés pour rendre une décision respectant les besoins de l’enfant. Nous avons vu que pour que l’enfant puisse se développer harmonieusement il faut que ses parents puissent idéalement démontrer une bonne sensibilité parentale leur permettant de percevoir les besoins du petit, être capable de le rassurer, le protéger et lui donner un sentiment de sécurité mais également lui offrir de la stimulation et une ouverture au monde.» (p. 34)