1. Objectifs

Intentions :
«Cette section se divise en deux parties. Dans la première, on décrit, en fonction des régions administratives, les taux de faible revenu de 2012, ainsi que l’évolution de ces taux, soit à court terme entre 2011 et 2012, et à plus long terme entre 2008 et 2012. Ces descriptions sont ensuite ventilées selon le type de famille et sont effectuées dans la population particulière des enfants, c’est-à-dire des personnes âgées de 0 à 17 ans. Dans la seconde partie, on examine, toujours en fonction des régions administratives, le revenu médian après impôt des couples et des familles monoparentales en 2012, ainsi que l’évolution de ce revenu entre 2011 et 2012.» (p. 35)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«La présente section a été préparée à partir de tableaux sur les familles de recensement, dont la source est le Fichier des familles T1 (FFT1). Il s’agit de données fiscales, extraites des déclarations de revenus des particuliers.» (p. 35)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

L’auteur se penche d’abord sur le taux de faible revenu selon le type de famille pour toutes les régions du Québec. À cet égard, il remarque que «[l]a comparaison des taux régionaux de 2012 par type de famille […] révèle que les familles monoparentales sont à faible revenu dans une proportion beaucoup plus élevée que les couples avec ou sans enfants, quelle que soit la région. Les taux des couples sans enfants et avec enfants sont relativement comparables.» (p. 35) Il s’intéresse ensuite à la pauvreté des enfants et au revenu médian des familles pour les différentes régions du Québec. Sur ce dernier sujet, l’auteur prétend «qu’entre les familles comptant un couple et les familles monoparentales, ce ne sont pas les mêmes régions qui détiennent le revenu médian après impôt le plus élevé comme le plus faible. Parmi les familles comptant un couple, la région du Nord-du-Québec présente, en 2012, le revenu médian le plus élevé (76 320 $). Les régions de la Côte-Nord et de l’Outaouais suivent, avec des revenus respectifs de 75 650 $ et de 72 520 $. […] Si l’on se tourne du côté des familles monoparentales, on se rend compte que c’est dans la Capitale-Nationale (44 670 $) que le revenu médian de 2012 est le plus élevé, suivie de Chaudière-Appalaches (42 990 $) et de Laval (42 780 $).» (p. 40)