1. Objectifs

Intentions :
«Au delà de mon expérience personnelle [l’auteure a créé le blogue Maman éprouvette], cette implication dans les médias sociaux m’a permis de constater que ne je suis pas la seule à avoir profité de la vague. En effet, plusieurs mères au Québec utilisent maintenant ces tribunes pour se réapproprier la promotion de l’allaitement. C’est ce phénomène passionnant que j’aimerais décrire ici à travers mon regard de scientifique, de bénévole en allaitement, de blogueuse et de mère.» (p. 181)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

«Mon expérience des médias sociaux m’a permis de remarquer que les nouvelles mères participent beaucoup plus activement à la promotion de l’allaitement depuis l’essor de ceux-ci. Que ce soit par les groupes d’entraide en allaitement ou grâce à de forums de discussion, les nouvelles mères partagent elles-mêmes leur expérience d’allaitement et diffusent de l’information sur le sujet, ce qui peut être une des meilleures façons de le promouvoir. [L]es médias sociaux offrent une occasion pour les mères de se réapproprier la promotion de l’allaitement et de la modeler à leur image. Bien sûr, l’utilisation des médias sociaux pour promouvoir l’allaitement n’a pas que des avantages. Par exemple, certains professionnels de la santé s’inquiètent de la qualité de l’information qui se retrouve sur Internet (Plantin, 2009). […] On peut supposer que la situation pourrait être similaire sur les médias sociaux. […] Cependant, c’est là que le réseau de la santé a selon moi un rôle à jouer. En effet, une présence plus importante des organismes publics sur les médias sociaux pourrait contribuer à améliorer la qualité de l’information qui s’y trouve. Il s’agit cependant d’un défi, car il faut trouver une façon d’informer les mères tout en préservant leur autonomie développée grâce aux réseaux sociaux. […] Les médias sociaux constituent donc une occasion intéressante pour revitaliser la promotion de l’allaitement au Québec. Il est peut-être temps pour les professionnels d’emboiter le pas aux mères qui leur ont si bien ouvert le chemin.» (p. 186-187)