Parcours et voix de femmes: intégration et réseaux sociaux chez des immigrantes à Québec

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Parcours et voix de femmes: intégration et réseaux sociaux chez des immigrantes à Québecs

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Référence bibliographique [12675]

Côté-Giguère, Catherine. 2015. «Parcours et voix de femmes: intégration et réseaux sociaux chez des immigrantes à Québec». Mémoire de maîtrise, Québec, Université Laval, Département d’anthropologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Ce mémoire porte sur le processus d’intégration vécu par des immigrantes récentes résidant à Québec. Il leur donne la parole afin qu’elles définissent, à partir de leur expérience personnelle, ce qu’est, pour elles, l’intégration. Le mémoire examine également la place qu’occupent les réseaux sociaux dans le quotidien de ces femmes, ainsi que l’importance qu’elles leur accordent.» (p. iii)

Questions/Hypothèses :
«[L]a question de recherche sur laquelle est basée cette recherche est la suivante: En fonction de leur définition de l’intégration, comment sont utilisés les réseaux sociaux par les immigrantes dans un quartier spécifique en 2010-2011, dans le cadre de leur processus d’intégration?» (p. 29)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 12 femmes immigrantes résidant dans la région de Québec.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Il ressort que le développement de réseaux sociaux constitue, pour elles, une stratégie d’intégration. Paradoxalement, leurs réseaux familiaux, s’ils constituent une source importante de soutien, sont aussi une source de contraintes qui les ralentissent parfois dans l’atteinte de leurs objectifs.» (p. iii) En effet, si l’auteure met l’accent sur le soutien qu’apporte le réseau familial, elle aborde aussi les obligations familiales que rencontrent les femmes qui ont participé à l’étude. Bien que dans quelques cas les obligations envers les enfants amènent des occasions de socialisation (école, activités parascolaires, etc.), l’ensemble des responsabilités familiales laissent au final peu de temps à ces femmes pour développer un réseau social comme elles le souhaiteraient. Ainsi, comme l’écrivait l’auteure, «les stratégies des femmes englobent l’ensemble de la famille en ce qui a trait à leur intégration; ainsi, ce ne sont pas les intérêts d’un seul individu qui est [sic] considéré, mais bien la situation globale de la famille.» (p. 131)