Du père au géniteur en passant par le tiers intéressé : représentations du rôle joué par le donneur de sperme connu dans les familles lesboparentales québécoises
Du père au géniteur en passant par le tiers intéressé : représentations du rôle joué par le donneur de sperme connu dans les familles lesboparentales québécoises
Du père au géniteur en passant par le tiers intéressé : représentations du rôle joué par le donneur de sperme connu dans les familles lesboparentales québécoises
Du père au géniteur en passant par le tiers intéressé : représentations du rôle joué par le donneur de sperme connu dans les familles lesboparentales québécoisess
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Référence bibliographique [12670]
Côté, Isabel. 2014. «Du père au géniteur en passant par le tiers intéressé : représentations du rôle joué par le donneur de sperme connu dans les familles lesboparentales québécoises ». Enfances, Familles, Générations, no 21, p. 70-95.
Intentions : «Cet article présente les résultats d’une recherche documentant le rôle du donneur de sperme connu auprès des familles lesboparentales. L’objectif général visait à analyser comment les différents acteurs (la mère biologique, la mère sociale et le donneur) mettent en tension et articulent leurs représentations de la parentalité, de la parenté et de la paternité dans ce contexte ou plus de deux adultes sont nécessaires pour la reproduction et l’éducation d’enfants.» (p. 70)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Au total, nous avons recruté 27 participantes et participants, soit 18 mères (9 couples) et les 9 donneurs à l’origine de leur projet parental.» (p. 77)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Malgré la multiplication des familles contemporaines, le schème de référence reste le modèle nucléaire (Ouellette, 1998). Si la famille peut être monoparentale, elle ne peut être triparentale ou pluriparentale, conduisant ainsi à une certaine ‘impasse’ légale de la reconnaissance de plusieurs configurations familiales actuelles (Herbrand, 2011). Pourtant, plusieurs familles vivent en situation de pluriparentalité, si ce n’est de pluriparenté. Parmi celles-ci se trouvent les familles lesboparentales dont les enfants sont nés d’un donneur connu.» (p. 71) À la lumière de ses recherches, l’auteure conclut que les résultats «démontrent que le donneur agit comme un intermédiaire dans la création de liens de parenté grâce à l’orchestration, par les mères, d’une ’chorégraphie ontologique’ (Thompson, 2005). Ces chorégraphies agiront en synergie avec la prédominance que les mères accordent à la quotidienneté dans le ‘faire famille’, la mise à distance ou l’appropriation des discours sociaux sur l’importance du père pour le développement des enfants de même que l’élaboration – ou non – d’une identité paternelle chez le donneur. Ultimement, cela déterminera le rôle que jouera le donneur auprès des enfants nés de ses dons.» (p. 70)