Qualité de vie et processus d’ajustement de parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : une étude exploratoire franco-québécoise

Qualité de vie et processus d’ajustement de parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : une étude exploratoire franco-québécoise

Qualité de vie et processus d’ajustement de parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : une étude exploratoire franco-québécoise

Qualité de vie et processus d’ajustement de parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : une étude exploratoire franco-québécoises

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Référence bibliographique [12636]

Cappe, Émilie et Poirier, Nathalie. 2014. «Qualité de vie et processus d’ajustement de parents d’enfants ayant un trouble du spectre de l’autisme : une étude exploratoire franco-québécoise». Dans Psychologie de la santé : individu, famille et société , sous la dir. de Véronique Christophe, Ducro, Claire et Antoine, Pascal, p. 67-71. Villeneuve-d’Ascq (France): Presses universitaires du Septentrion.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Étant donné les différences en termes d’intervention et d’accompagnement [des enfants autistes] entre la France et le Québec, une étude comparative s’avérait pertinente.» (p. 68) Cette étude vise à comparer le vécu des parents français et québécois qui ont un enfant autiste.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Au total, 160 parents français (113 mères et 47 pères), recrutés via 15 services cliniques et 4 association de parents, et 101 parents québécois (91 mères et 6 pères), recrutés avec l’aide de la Fédération Québécoise en Autisme et d’une clinique privée, ont [participé à l’étude].» (p. 68)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Pour ce qui est des variables transactionnelles et de l’issue adaptative, les premiers résultats montrent que les parents québécois perçoivent, en moyenne et de façon significative, moins leur expérience comme une menace et une perte […]. Ils pensent davantage pouvoir aider leur enfant à se développer […]. Ils ont également une meilleure qualité de vie, plus particulièrement dans les activités de la vie quotidienne […], les activités et relations familiales […] et les relations avec l’enfant TSA [trouble du spectre de l’autisme]. Par contre, les résultats s’inversent pour les activités et relations professionnelles […]. Enfin, les parents québécois disposent d’un soutien social moins important […], alors qu’ils utilisent plus les stratégies de coping centrées sur la recherche de soutien social […]. Ainsi, ces résultats préliminaires montrent que dans l’ensemble les parents québécois semblent mieux s’adapter au handicap de leur enfant. Ils soulignent également l’importance dans le processus d’adaptation de la satisfaction concernant le soutien social plus que de la disponibilité du réseau social.» (p. 69-70)