Estime de soi, compétences sociales et problèmes de santé mentale

Estime de soi, compétences sociales et problèmes de santé mentale

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Référence bibliographique [12634]

Camirand, Hélène, Deschesnes, Hélène et Pica, Lucille A. 2013. «Estime de soi, compétences sociales et problèmes de santé mentale». Dans L’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 : Le visage des jeunes d’aujourd’hui : leur santé mentale et leur adaptation sociale, Tome 2 , p. 53-79. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Afin de traiter de la santé mentale et psychosociale des jeunes sous plusieurs angles, le présent chapitre propose une analyse en deux volets. En premier lieu, l’estime de soi et les compétences sociales seront abordées pour présenter la dimension positive de la santé mentale des jeunes du secondaire. […] Ensuite, les problèmes de santé mentale (dont la détresse psychologique et le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) seront explorés pour rendre compte des difficultés que vivent les jeunes au regard de leur santé mentale.» (p. 32)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Ce chapitre se base sur les données issues de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire [EQSJS] 2010-2011.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«Le premier constat est que les garçons et les filles n’évaluent pas leur estime de soi et leurs compétences sociales de la même façon. Ils se démarquent sur tous les indicateurs ayant trait aux problèmes de santé mentale qui ont été mesurés dans l’EQSJS. Néanmoins, bien qu’ils ne se situent pas au niveau élevé des indicateurs dans les mêmes proportions, les associations avec les caractéristiques sociodémographiques vont dans le même sens. Autrement dit, la situation familiale biparentale (ou en garde partagée), la scolarité des parents et l’aisance financière sont liées positivement à la santé mentale et aux compétences sociales des jeunes, qu’ils soient garçons ou filles. L’environnement social familial et scolaire est également associé à l’ensemble des indicateurs couverts dans ce chapitre. Les élèves qui présentent un niveau élevé de soutien social dans la famille et à l’école rapportent plus souvent un niveau élevé d’estime de soi, d’efficacité personnelle et d’autocontrôle. Ces mêmes élèves sont également moins sujets à se situer au niveau élevé de détresse psychologique. Les élèves qui bénéficient d’un soutien social élevé de la part des amis se retrouvent plus souvent au niveau élevé d’estime de soi et d’efficacité personnelle, et moins souvent au niveau élevé de détresse psychologique.» (p. 73)