Le capital social : un élément clé de l’intégration des personnes immigrantes en région

Le capital social : un élément clé de l’intégration des personnes immigrantes en région

Le capital social : un élément clé de l’intégration des personnes immigrantes en région

Le capital social : un élément clé de l’intégration des personnes immigrantes en régions

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Référence bibliographique [12633]

Camier, Judith. 2014. Le capital social : un élément clé de l’intégration des personnes immigrantes en région. Chicoutimi (Québec): Université du Québec à Chicoutimi. Groupe de recherche et d’intervention régionales.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet ouvrage s’attarde aux stratégies de développement du capital social des personnes immigrantes au Lac Saint-Jean et plus particulièrement à l’influence du genre sur ces stratégies et sur les types de réseaux créés.» (p. 3)

Questions/Hypothèses :
«Comment les nouveaux arrivants se font-ils des amis, des contacts professionnels? Arrivent-ils à se forger de nouveaux réseaux de soutien social?» (quatrième de couverture)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 15 personnes immigrantes (huit hommes et sept femmes) qui se sont installées dans la région de Saguenay – Lac-Saint-Jean.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


Concernant les rencontres faites par l’entremise des enfants, l’auteure mentionne que «le fait d’avoir des enfants peut créer des occasions de rencontres à partir des différents occupations de ces derniers et les liens qui se tissent entre eux. Cependant, lorsque les enfants sont d’âge préscolaire et qu’ils ne vont pas à la garderie, cela peut au contraire restreindre les contacts avec l’extérieur. […] Deux types de capital social sont développés par l’entremise des enfants soit celui de jonction et de passerelle. Le capital social de jonction […] se construit à l’aide d’interactions avec les professionnels entourant l’enfant. […] Quant au capital social de passerelle, il prend forme dans la relation avec d’autres parents rencontrés par l’entremise d’amitiés forgées par l’enfant.» (p. 103-104) En ce qui a trait aux rencontres faites par l’entremise des conjoints et conjointes, l’auteure mentionne que les bénéfices tirés sont «l’accès à des personnes pouvant prendre soin des enfants pendant leur absence, la possibilité de faire du bénévolat pour une équipe de soccer et l’accès à un local pour tenir une activité spéciale.» (p. 105) L’auteure mentionne aussi que pour plusieurs personnes immigrantes, un des deux époux peut, pour aider à son intégration, profiter du fait que l’autre époux a des habiletés sociales plus développées.