|
Référence bibliographique [1259]
Laprise, Josée, Verlaan, Pierrette, Besnard, Thérèse, Letarte, Marie-Josée et Capuano, France. 2009. «Monoparentalité, caractéristiques familiales et problèmes de comportement extériorisés chez les enfants d’âge préscolaire ». Revue Québécoise de Psychologie, vol. 30, no 3, p. 189-212.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« Afin de pouvoir en tenir compte dans l’offre de services, le premier objectif de la présente étude vise à comparer les caractéristiques familiales (revenu, scolarité de la mère et sentiment dépressif) et les pratiques parentales (engagement, pratique positive, sentiment d’efficacité, inconstance dans la discipline, hostilité et rejet affectif, expression des émotions, soutien à l’autonomie, qualité des instructions et contrôle) de mères monoparentales à celles de mères biparentales en fonction de la présence ou non de problèmes extériorisés chez les enfants d’âge préscolaire. Le deuxième objectif de cette étude vise à examiner la valeur prédictive de l’ensemble de ces caractéristiques familiales sur la sévérité des PCE [problèmes de comportement extériorisés] de l’enfant. La contribution unique de la structure familiale et de chacune des dimensions des pratiques parentales sera examinée afin d’évaluer les facteurs de risque les plus fortement associés aux PCE de l’enfant. » (p. 194)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
L’échantillon est issu d’un projet plus large (Poulin, Capuano, Vitaro, & Verlaan, 2006) et comprend 887 enfants provenant de familles monoparentales (n= 104) et biparentales (n=783). De ces 887 enfants, 292 présentent des PCE.
Instruments :
- Questionnaires
- Jeu semi-structuré « L’épicerie » (Gauvin et Rogoff, 1989) et grille pour le décodage
Type de traitement des données :
Analyse statistique
3. Résumé
« Les résultats démontrent que les mères de famille monoparentale ont un revenu moins élevé que les mères de famille biparentale. De plus, les pratiques parentales des mères dont l’enfant ne présente pas de PCE se distinguent significativement des mères qui ont un enfant avec des PCE. Ce sont surtout l’hostilité parentale, le rejet affectif et le sentiment d’efficacité qui ont plus d’influence sur les PCE de l’enfant, peu importe la structure de la famille. La discussion porte sur l’importance d’intervenir au niveau des pratiques parentales afin de prévenir les PCE chez les enfants. » (résumé)