1. Objectifs

Intentions :
«Ce document fait suite au rapport sur l’insécurité alimentaire au sein de la population québécoise publié en 2011 par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et constitue une mise à jour […]. La prévalence de l’insécurité alimentaire au Québec pour la période 2011-2012 ainsi que son évolution entre les années 2005 et 2012 y sont présentées. La dernière partie du document porte sur l’insécurité alimentaire marginale décrite selon une nouvelle méthode de calcul proposée par des chercheurs canadiens.» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«Les données utilisées pour la surveillance de l’insécurité alimentaire au Québec proviennent des cycles 3,1 (2005), 2007-2008, 2009-2010 et 2011- 2012 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) conduite par Statistique Canada […].» (p. 2)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«La prévalence de l’insécurité alimentaire a été estimée à 8% dans les ménages québécois en 2011-2012. Cependant, quand on tient compte de l’insécurité alimentaire marginale, la prévalence s’élève à 13%. Notre étude a démontré que l’insécurité alimentaire était significativement plus marquée dans les ménages formés de personnes seules ou de personnes qui vivent avec d’autres mais sans lien de parenté, dans les ménages composés de familles monoparentales ou comprenant plusieurs enfants, chez ceux qui ont un très faible niveau d’éducation ou un très faible revenu ou qui reçoivent de l’aide sociale ou des prestations d’assurance-emploi comme principales sources de revenu, ou encore, chez ceux vivant en milieu urbain ou qui sont locataires de leur logement plutôt que propriétaires. Les proportions de ménages québécois en insécurité alimentaire sont restées assez stables entre 2005 et 2010 alors qu’une augmentation de la prévalence a été observée pour 2011-2012 en raison d’une plus grande proportion de ménages québécois ayant vécu une insécurité alimentaire modérée durant cette période.» (p. 11) Par type de ménage, «en 2011-2012, l’insécurité alimentaire touchait […] 12% des ménages composés de personnes vivant seules ou 15% chez ceux de familles monoparentales comparativement à 4% des ménages formés de couples avec ou sans enfants.» (p. 1)