Reinterpreting the Fast for the Longevity of the Husband: A Case Study of Women’s Agency in a Hindu Temple in Montreal

Reinterpreting the Fast for the Longevity of the Husband: A Case Study of Women’s Agency in a Hindu Temple in Montreal

Reinterpreting the Fast for the Longevity of the Husband: A Case Study of Women’s Agency in a Hindu Temple in Montreal

Reinterpreting the Fast for the Longevity of the Husband: A Case Study of Women’s Agency in a Hindu Temple in Montreals

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Référence bibliographique [12579]

Betbeder Lauque, Anne-Laure. 2013. «Reinterpreting the Fast for the Longevity of the Husband: A Case Study of Women’s Agency in a Hindu Temple in Montreal ». Diversité canadienne / Canadian Diversity, vol. 10, no 1, p. 59-63.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article porte sur l’agentivité féminine hindoue à l’égard du religieux et de la conception du rôle de la femme d’origine indienne en contexte migratoire, c’est-à-dire à Montréal. J’entends analyser si les femmes immigrantes hindoues de première génération transmettent à leurs filles l’idéal du rôle traditionnel de l’épouse exemplaire (pativrata) par la pratique du jeûne pour la longévité du mari, que ce soit au sein des temples publics ou privés. (p. 62)

Questions/Hypothèses :
«[E]st-ce que les femmes hindoues de première génération reproduisent l’idéologie de l’épouse exemplaire ou introduisent-elles une réinterprétation de cette même idéologie selon des valeurs plus libérales, incluant l’égalité des femmes et des hommes.» (p. 62)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte quarante femmes hindoues immigrantes de première et deuxième générations.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Concrètement, cet article met en exergue l’agentivité dont font preuve mes répondantes de première et de seconde générations lors du jeûne pour la longévité de l’époux tant dans les sphères publique que domestique. Dans le lieu de culte observé, il leur revient d’officier la cérémonie du jeûne en improvisant leur propre autel et de réinterpréter ouvertement sa visée en stipulant que leur longévité doit être assurée au même titre que celle de leurs époux. [De plus,] cette cérémonie sert de prétexte à la socialisation intra-féminine élargie puisqu’elles échangent des cadeaux qui, traditionnellement, devraient être offerts à leurs belles-mères respectives. Finalement il apparaît que la visée égalitariste accordée au jeûne pour la longévité du mari semble avoir des répercussions à l’égard des restrictions alimentaires adoptées par les premières générations qui ont une démarche modérée. Pour ainsi dire, celles-ci s’accordent à véhiculer une pratique libérale de ce jeûne; leurs filles ne sont pas forcées d’y adhérer une fois mariées et peuvent librement adapter leurs régimes alimentaires. Une telle ‘flexibilité’ en matière de transmission intergénérationnelle permettrait aux secondes générations de rendre intelligibles leurs pratiques familiales et de les adapter à leur propre système de valeurs.» (p. 63)