1. Objectifs

Intentions :
«Dans un premier temps, un portrait de la situation est tracé en rappelant les faits saillants du rapport de l’EQSJS [Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011] qui concernent la violence dans les relations amoureuses des jeunes et les principaux facteurs sociodémographiques et économiques qui lui sont associés. Dans un deuxième temps, l’article expose les résultats de l’analyse des liens entre la consommation de substances psychoactives et la violence subie ou infligée par les jeunes dans le contexte de leurs relations amoureuses.» (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cet article utilise les données recueillies dans le cadre de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«En premier lieu, les différences notées entre les garçons et les filles quant à leur vécu en matière de violence dans leurs relations amoureuses font ressortir la proportion plus élevée de filles qui subissent et infligent de la violence ou en infligent sans en subir. Seuls les cas de violence subie sans violence infligée se retrouvent aussi souvent chez les garçons que chez les filles. […] L’association entre la violence dans les relations amoureuses des jeunes et la polyconsommation de substances psychoactives met en évidence non seulement les différences entre abstinence et consommation, mais aussi entre les situations ne comportant que de l’alcool et celles où la drogue est en cause: les proportions de victimes ou d’auteurs de violence sont nettement plus élevées pour les consommateurs de drogues ou d’alcool et de drogues. […] L’étude des comportements sexuels en relation avec la violence dans les relations amoureuses des jeunes du secondaire révèle, quant à elle, une plus forte proportion d’élèves aux prises avec ce problème chez ceux qui ont commencé à avoir des rapports sexuels relativement tôt (en l’occurrence, avant l’âge de 14 ans).» (p. 12-14)