Conjugal Interdependence in Quebec: From Legal Rules to Social Representations About Spousal Support and Property Division on Conjugal Breakdown

Conjugal Interdependence in Quebec: From Legal Rules to Social Representations About Spousal Support and Property Division on Conjugal Breakdown

Conjugal Interdependence in Quebec: From Legal Rules to Social Representations About Spousal Support and Property Division on Conjugal Breakdown

Conjugal Interdependence in Quebec: From Legal Rules to Social Representations About Spousal Support and Property Division on Conjugal Breakdowns

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Référence bibliographique [12570]

Belleau, Hélène et St-Pierre, Pascale Cornut. 2014. «Conjugal Interdependence in Quebec: From Legal Rules to Social Representations About Spousal Support and Property Division on Conjugal Breakdown ». Revue canadienne Droit et Société / Canadian Journal of Law and Society, vol. 29, no 1, p. 43-58.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cet article examine comment les normes juridiques en matière familiale s’articulent aux diverses représentations sociales de la vie conjugale contemporaine, particulièrement en ce qui concerne l’interdépendance économique des conjoints, pendant et au terme de l’union.» (p. 43)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon est composé de 42 individus québécois vivant en couple depuis au moins un an et demi. Les données proviennent d’entrevues individuelles qualitatives faites dans le cadre du projet ‘Analyse empirique des représentations du contrat chez les couples’ réalisé par Hélène Belleau et Alain Roy en 2008.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Tandis que le droit semble davantage enclin à trouver des solutions aux ruptures hors mariage du côté de l’obligation alimentaire, notre enquête révèle deux éléments susceptibles de remettre en question l’approche juridique actuelle. Dans les représentations sociales, d’une part, l’octroi d’une pension alimentaire au conjoint s’avère très controversée, car elle contribue au maintien d’une interdépendance au-delà de l’union et suppose que les conjoints qualifient leur union de relation inégalitaire. Une majorité de répondants, d’autre part, considèrent que le patrimoine familial devrait être partagé à parts égales que les conjoints soient mariés ou non, particulièrement en présence d’enfants, les biens qui le composent étant perçus comme le fruit d’un effort commun destiné à la famille.» (p. 44)