Les récits narratifs : Un regard privilégié sur l’enfant et la famille

Les récits narratifs : Un regard privilégié sur l’enfant et la famille

Les récits narratifs : Un regard privilégié sur l’enfant et la famille

Les récits narratifs : Un regard privilégié sur l’enfant et la familles

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Référence bibliographique [12566]

Bélanger, Mélanie et Milot, Tristan. 2015. «Les récits narratifs : Un regard privilégié sur l’enfant et la famille». Dans La protection de l’enfance : la parole des enfants et des parents , sous la dir. de Carl Lacharité, Sellenet, Catherine et Chamberland, Claire, p. 61-74. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans le présent chapitre, nous avons demandé à des enfants et à leurs mères pris en charge pour négligence de raconter ensemble des histoires. Pour ce faire, nous avons utilisé la tâche de Construction de récits narratifs de la Batterie d’histoires à compléter de MacArthur (Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde et The MacArthur Narrative Group, 1990), une tâche fréquemment utilisée dans les recherches qui portent sur les relations parents-enfants. Habituellement, cette tâche est composée d’amorces d’histoires qu’on présente à l’enfant seul et qu’on lui demande de compléter. […] Dans la présente étude, nous avons quelque peu modifié la procédure en demandant à la mère d’accompagner l’enfant dans une démarche de coconstruction d’un récit.» (p. 61) Le but de cet article est d’évaluer cette nouvelle procédure.

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Pour la présente étude, nous avons retenu les histoires racontées par quatre dyades mère-enfant ayant participé à un projet de recherche plus vaste sur la maltraitance parentale.» (p. 65)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Dans la présente étude, nous avons utilisé la tâche des récits narratifs, une situation d’observation largement utilisée en recherche, comme procédure d’évaluation de dyades mère-enfant. Nous avons, toutefois, utilisé différemment cette tâche, tentant de nous éloigner le plus possible d’une posture dite ‘objective’, espérant laisser place, dans la mesure du possible, à la parole des enfants et de leurs mères. Nous avons, pour cela, mis l’accent sur les habiletés, les forces et les savoirs des mères et des enfants lors de situations de la vie quotidienne. Partir de l’expérience quotidienne des personnes permet d’accéder à une meilleure connaissance de leur situation familiale (Campbell et Gregor, 2004). En ce sens, les récits des mères et des enfants nous ont permis de comprendre qu’il existe de multiples formes de compétences, de savoirs et de vécus, sous des thèmes variés tels que les soins physiques, les verbalisations et les gestes d’affection à l’intérieur du couple et de la famille.» (p. 71)