L’évaluation médico-légale dans les contextes de violence intrafamiliale: Crimes intra-familiaux
L’évaluation médico-légale dans les contextes de violence intrafamiliale: Crimes intra-familiaux
L’évaluation médico-légale dans les contextes de violence intrafamiliale: Crimes intra-familiaux
L’évaluation médico-légale dans les contextes de violence intrafamiliale: Crimes intra-familiauxs
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Référence bibliographique [12564]
Bedard-Charette, Kim et Brault, Jocelyne. 2014. «L’évaluation médico-légale dans les contextes de violence intrafamiliale: Crimes intra-familiaux ». L’Information psychiatrique, vol. 90, no 8, p. 641-645.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Nous nous intéresserons ici principalement au processus d’évaluation de la responsabilité criminelle d’individus ayant commis des crimes violents (voies de fait graves, tentative de meurtre, meurtre) au sein même de la cellule familiale.» (p. 643)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
«On dénombre en général une trentaine d’homicides intrafamiliaux au Québec par année, c’est-à-dire environ 35 % des homicides résolus. Peu nombreux, ils prennent cependant une grande place dans les médias et dans l’imaginaire collectif. Il est difficile pour la population de croire qu’une mère saine d’esprit puisse tuer son enfant ou qu’un père anéantisse toute sa famille. Pourtant, ces homicides ne sont pas tous commis par des gens souffrant d’une maladie mentale et le tribunal, pour départager ceux qui sont non criminellement responsables des autres, fait appel aux psychiatres et aux psychologues.» (p. 642) «Comme mentionné précédemment, bien que l’évaluation des accusés ayant commis des crimes intrafamiliaux soit similaire à celle des autres délits graves, la recherche d’information et de sens auprès de la famille, et le travail pour préserver la relation altérée par les événements sont au centre du processus. Au terme de l’évaluation, une compréhension du délit, de son auteur, de ses motivations primaires et secondaires devrait émerger. Pour les accusés non responsables, ce sera le début du traitement proprement dit. Pour les autres, l’évaluation pourra aussi s’avérer utile dans un éventuel processus de réhabilitation.» (p. 645)