Lorsque la vie perd son sens, qu’en est-il du travail?

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Référence bibliographique [12557]

Beaudry, Catherine et Gagnon, Mélanie. 2013. «Lorsque la vie perd son sens, qu’en est-il du travail? ». Humanisme et Entreprise, no 315, p. 61-76.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«[C]et article lève le voile sur le sens que prend le travail pour les parents vivant un deuil périnatal lors de la reprise de leur activité professionnelle.» (p. 62)

Questions/Hypothèses :
«La question suivante a servi de point de départ à la recherche: quel sens prend le travail lors de la reprise de l’activité professionnelle des employés vivant un deuil périnatal?» (p. 65)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Trois groupes de discussion se sont tenus en mai 2012 avec neuf femmes âgées entre trente et soixante ans et répondant aux critères de sélection.» (p. 66)

Instruments :
Guide d’entretien de groupe

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Après avoir porté un regard attentif aux résultats découlant de l’analyse, il appert que le sens donné au travail diffère selon les participantes. Qui plus est, il est constaté que l’événement douloureux que représente la perte d’un enfant à naître ou d’un nourrisson influence à la fois l’orientation du travail, la signification qui lui est accordée et sa cohérence, mais de manière variée. Ainsi, la proposition préliminaire interprétative selon laquelle le deuil périnatal est générateur d’une perte de sens du travail, comme le laisse supposer la littérature, doit être nuancée à l’instar des écrits qui laissent présager que le deuil périnatal est générateur d’une perte de sens […] doivent être vérifiés plus largement. D’abord, la finalité du travail revêt une orientation différente lorsqu’un individu vit un deuil périnatal, spécifiquement lorsqu’il est question du retour en emploi. […] Le sentiment de devoir travailler est également exprimé par les participantes, notamment parce qu’elles se sentent jugées de bénéficier d’un congé de maternité alors qu’elles n’ont plus cet enfant dont elles auraient dû prendre soin ou parce qu’elles souhaitent remplir leurs responsabilités professionnelles. Finalement, pour l’une d’elles, la décision de retourner au travail est justifiée par une certaine quête de reconnaissance.» (p. 71-72)