Des pères non-agresseurs face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant : impact psychologique et soutien paternel
Des pères non-agresseurs face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant : impact psychologique et soutien paternel
Des pères non-agresseurs face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant : impact psychologique et soutien paternel
Des pères non-agresseurs face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant : impact psychologique et soutien paternels
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Référence bibliographique [12529]
Allard, Marie-Alexia. 2013. «Des pères non-agresseurs face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant : impact psychologique et soutien paternel». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «Cette thèse a pour objectif général d’élargir notre compréhension du vécu et du rôle des pères ayant à faire face au dévoilement de l’agression sexuelle de leur enfant. La présente thèse est composée de deux articles empiriques. L’objectif du premier article est de décrire le vécu des pères non agresseurs ayant un ou plusieurs enfants victimes d’agression sexuelle extra ou intrafamiliale sous l’angle de leurs réactions émotionnelles, cognitives et comportementales à la suite du dévoilement de l’AS [agression sexuelle]. Les objectifs du deuxième article est de décrire les répercussions du dévoilement de l’agression sexuelle sur la façon dont les pères s’engagent auprès de leurs enfants et de dégager les dimensions du soutien paternel offert à l’enfant.» (p. ii-iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon de la présente étude est composé de 17 pères âgés de 28 à 62 ans (M=40,6 ans, ET=9,3) ayant un ou plusieurs enfants victimes d’AS (voir Tableau I). Douze des participants sont d’origine québécoise et cinq sont de diverses origines (Amérique latine et Europe).» (p. ii)
Instruments : Guide d’entretien
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats [du premier article] démontrent que les pères rencontrés dans le cadre de cette étude vivent un véritable choc psychologique, s’apparentant à un traumatisme secondaire, à l’annonce du dévoilement. Cette étude a également mis en lumière la mise en place d’un travail de deuil chez les pères qui sont confrontés à la perte de l’innocence de leur enfant. [Dans le deuxième article,] [b]ien que l’ensemble pères rencontrés expriment leurs inquiétudes pour leur(s) enfant(s) et leur désir de le(s) soutenir, les résultats mettent en évidence les difficultés pour certains pères de s’engager auprès de leurs enfants en raison soit d’une détresse psychologique personnelle importante, soit d’une ambivalence à l’égard de l’enfant ou encore en raison d’une sensation d’inconfort ressentie lors des contacts physiques au cours des soins primaires à prodiguer ou des situations de jeu physique. Leurs propos témoignent également de leurs volontés et de leurs capacités à aider l’enfant à composer avec les conséquences de l’agression sexuelle subie. La mise à jour d’une nouvelle dimension spécifiquement paternelle soit la capacité d’ouvrir son enfant victime d’AS sur le monde extérieur et ainsi jouer un rôle dans le développement de sa confiance en soi apparait comme un résultat novateur de la présente thèse.» (p. ii-iii)