L’homicide conjugal : comparaison quant au sexe des agresseurs

L’homicide conjugal : comparaison quant au sexe des agresseurs

L’homicide conjugal : comparaison quant au sexe des agresseurs

L’homicide conjugal : comparaison quant au sexe des agresseurss

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Référence bibliographique [12520]

Martins-Borges, Lucienne. 2006. «L’homicide conjugal : comparaison quant au sexe des agresseurs». Thèse de doctorat, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de cette recherche [est] d’apporter une compréhension plus globale de la situation et de la personne ayant commis l’homicide conjugal, et plus précisément, de vérifier comment s’exprimaient les différences selon le sexe des agresseurs, et ce, dans un échantillon de participants ayant commis l’homicide conjugal au Québec.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cette étude est basée sur «l’analyse de dossiers de cinquante-quatre (N=54) participants dont vingt-sept (n=27) de sexe masculin et vingt-sept (n=27) de sexe féminin.» (p. ii)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«À partir des différences selon le sexe des agresseurs, il a été possible d’établir un profil des hommes et des femmes ayant commis l’homicide de leur conjoint-e. Parmi les différences significatives, il a été observé: les femmes étaient plus jeunes que leur agresseur et leur victime, les femmes homicides étaient plus scolarisées que les hommes homicides, un plus grand nombre d’hommes homicides avaient un emploi, les hommes étaient plus souvent les instigateurs de la violence conjugale et la femme en était la victime, les hommes commettaient plus de gestes autodestructeurs. De plus, la violence conjugale, la séparation, la consommation abusive d’alcool et les troubles psychologiques ou psychopathologiques sont des variables qui se sont dégagées de l’étude et qui pourraient avoir un impact sur la compréhension et la prévention de ce type de passage à l’acte homicide. De plus, dans les recherches futures, une attention particulière devra être portée à la nature et à l’impact du lien affectif et du lien d’attachement dans les homicides conjugaux.» (p. ii)