Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2004

Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2004

Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2004

Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2004s

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Référence bibliographique [12510]

Motard, Louise. 2006. Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2004. Sainte-Foy (Québec): Gouvernement du Québec, Ministère de la sécurité publique, Direction de la prévention et de la lutte contre la criminalité.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Ce rapport «présente les crimes contre la personne commis dans un contexte conjugal qui ont été signalés à la police en 2004.» (p. iii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Les données de ce rapport sont issues du ’Programme de déclaration uniforme de la criminalité fondé sur l’affaire’, communément désigné DUC 2. Ce programme, administré par le Centre canadien de la statistique juridique, permet de recueillir auprès des corps de police de l’information standardisée sur la criminalité.» (p. 3)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«En 2004, près de 17 000 crimes contre la personne commis dans un contexte conjugal ont été enregistrés par les corps de police du Québec. Ces crimes représentent un crime contre la personne sur cinq. L’année 2004 est la quatrième année de relative stabilité pour l’ensemble de ces crimes. [...] Cette criminalité frappe près de cinq fois plus la population féminine que la population masculine, se reflètant [sic] ainsi sur le profil des victimes qui sont des femmes dans une proportion de 84 %. Dans la population, les groupes d’âge les plus souvent victimes sont les 30 à 39 ans, les 40 à 49 ans et les 18 à 24 ans. Ainsi, les deux tiers des victimes sont âgés de 18 à 39 ans. Les populations des régions de l’Outaouais, de Montréal et du Nord-du-Québec sont les plus touchées par cette criminalité. Les femmes sont un peu plus souvent victimes d’une ou d’un conjoint alors que les hommes le sont un peu plus d’une ou d’un ex-conjoint. Les victimes conjointes ou conjoints de l’auteur présumé subissent plus souvent des voies de fait simples alors que celles qui en sont les ex-conjointes ou ex-conjoints sont plus souvent harcelées et menacées. [...] Près de 1 500 autres personnes, dont trois sur dix âgées de moins de 18 ans, ont subi des actes de violence lors d’un événement criminel d’ordre conjugal.» (p. iii)