Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003s
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Référence bibliographique [12509]
Motard, Louise. 2005. Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003. Sainte-Foy (Québec): Gouvernement du Québec, Ministère de la sécurité publique, Direction de la prévention et de la lutte contre la criminalité.
Intentions : «Ce rapport présente les statistiques officielles du ministère de la Sécurité publique sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2003.» (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Les données «proviennent des événements criminels signalés aux corps de police ou connus de ceux-ci qui sont enregistrés en vertu du Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC).» (p. 5)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En 2003, les corps policiers du Québec ont enregistré près de 17 000 victimes de crimes contre la personne commis dans un contexte conjugal. Ces victimes représentent plus d’une victime de crimes contre la personne sur cinq. Ce type de violence touche les personnes des deux sexes, mais davantage les femmes que les hommes. Celles-ci composent d’ailleurs 84 % des victimes. De plus, bien qu’elle n’épargne aucun groupe d’âge, elle frappe davantage les personnes de 18 à 39 ans. Les victimes ont surtout subi des voies de fait simples. Plusieurs ont aussi reçu des menaces, subi des agressions armées ou ayant causé des lésions corporelles ou ont été harcelées. Enfin, un nombre non négligeable d’entre elles ont été l’objet d’agression sexuelle, d’enlèvement ou de séquestration, de tentative de meurtre, de voies de fait graves et d’homicide. Près de la moitié des victimes ont été blessées physiquement lors de l’événement criminel. Par ailleurs, plus de 1 500 autres personnes étaient présentes lors des événements de violence conjugale et ont été victimes de crimes contre la personne de la part de l’auteur présumé. Trois sur dix étaient âgées de moins de 18 ans et le quart était l’enfant de l’auteur présumé.» (p. 60)