1. Objectifs

Intentions :
«Le but de l’étude est de développer, expérimenter et évaluer sommairement l’efficacité d’un premier modèle d’intervention brève auprès des conjoints et conjointes de joueurs pathologiques consultant dans les centres spécialisés d’intervention en jeu pathologique.» (p. 7)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon est constitué de six participants ayant des conjoints qui ont un problème de jeu. Les participants proviennent des régions de Québec et Chaudière-Appalaches. L’étude a été menée à l’aide d’entrevues qualitatives individuelles, en groupe et avec leur conjoint.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

À la lumière de leurs recherches, les auteurs constatent que «les conjointes […] veulent obtenir de l’information au sujet du traitement des joueurs et mieux comprendre la problématique du développement du jeu pathologique. Elles veulent également s’outiller pour mieux aider leur partenaire joueur. Elles souhaitent démontrer à leur conjoint qu’elles ont de l’intérêt pour sa situation problématique de jeu. […] Les rencontres individuelles ont permis de mieux comprendre le vécu du joueur. Cette compréhension est bénéfique puisqu’elle à la conjointe de sortir du questionnement au sujet de sa propre normalité comme si l’irrationalité du comportement de jeu du partenaire en venait à la pousser à se demander si elle était elle-même normale [et] les aide aussi à réduire leur culpabilité face à l’idée qu’elles pourraient être la cause du jeu pathologique de leur partenaire.» (p. 39) «Les deux bénéfices les plus saillants de l’expérience de groupe sont le sentiment d’être comprise et l’effet de normalisation.» (p. 40) «Les échanges lors des rencontres conjugales ont permis aux participantes de s’exprimer et d’écouter plus profondément que ce qu’elles font à l’habituel à la maison. [Dans l’ensemble], les participantes insistent sur le fait que le plus grand bénéfice a été de recevoir des services [et] mentionnent le simple fait de pouvoir parler des divers problèmes qu’elles vivent.» (p. 41)