La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998

La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998

La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998

La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998s

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Référence bibliographique [12474]

Riou, Diane, Rinfret-Raynor, Maryse et Cantin, Solange. 2003. La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«L’objectif général de l’enquête est d’établir un portrait panquébécois des comportements violents à l’endroit des conjointes. Celle-ci vise la production de statistiques fiables permettant d’établir des taux annuels de prévalence du recours à ces comportements violents envers les conjointes au Québec. Elle tente également de mesurer les conséquences les plus immédiates sur la santé des femmes et leur recours aux services tant formels qu’informels. L’enquête a aussi comme objectif d’analyser les principaux facteurs associés aux comportements violents envers les conjointes […].» (p. 16)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Le document s’appuie sur les données de l’Enquête sociale et de santé de 1998.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


L’étude aborde tout d’abord l’état des connaissances dans le domaine de la violence conjugale. Les auteurs procèdent ainsi à une description du phénomène et de son ampleur, et décrivent les différents facteurs associés à la violence envers les conjointes. Ils abordent ensuite le spectre des répercussions de la violence sur les victimes, plus particulièrement quant à la santé, l’intégrité physique, la santé mentale et psychologique, les habitudes de vie, la famille, l’emploi et sur l’utilisation des services offerts. Quant aux résultats, ils «permettent d’estimer qu’un grand nombre de Québécoises ont vécu au moins un comportement de violence physique ou sexuelle de la part de leur conjoint ou de leur ex-conjoint, et ce, au moins une fois au cours d’une période de douze mois.» (p. 101) «Sur le plan psychologique, les réponses des femmes victimes […] font ressortir la présence de deux grandes catégories d’émotions différentes, soit la colère et la frustration […].» (p. 103) Également, l’enquête confirme que «le jeune âge des femmes tout comme le jeune âge du conjoint sont reliés à des taux plus élevés de violence physique et sexuelle envers les conjointes.» (p. 105)