Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2008
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2008
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2008
Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2008s
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Référence bibliographique [12470]
Motard, Louise. 2010. Statistiques sur la criminalité commise dans un contexte conjugal en 2008. Québec: Gouvernement du Québec, Ministère de la sécurité publique, Direction de la prévention et du soutien.
Intentions : Ce rapport vise à fournir «des statistiques [pour l’année 2008] sur les infractions criminelles commises dans un contexte conjugal [afin d’]accroître les connaissances sur le problème de la violence conjugale au Québec.» (p. 9)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Les organisations policières ont la responsabilité légale de colliger au Programme de déclaration uniforme de la criminalité (DUC) les renseignements sur les infractions criminelles survenues sur leur territoire. Ce programme, qui est géré par le Centre canadien de la statistique juridique, offre deux méthodes de collecte des données: le programme agrégé (DUC 1) et le système de rapport fondé sur l’événement criminel (programme DUC 2). […] Les données présentées dans ce rapport sont issues du Programme DUC 2 […].» (p. 11)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
«En 2008, les corps policiers ont enregistré 17 321 infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal, c’est-à-dire par une personne conjointe, ex-conjointe, amie intime ou ex-amie intime de la victime. Ces infractions composaient plus du cinquième de toutes les infractions contre la personne qui ont été consignées au cours de l’année. […] Pour une deuxième année consécutive, les infractions commises dans un contexte conjugal ont légèrement diminué, le taux d’infractions par 100 000 habitants étant de 1 % inférieur à celui de 2007. La baisse s’observe dans presque toutes les catégories d’infractions, sauf les voies de fait de niveau 1 qui sont demeurées au même niveau ainsi que les agressions sexuelles et les voies de fait de niveau 3 qui ont augmenté. […] En plus des 17 321 victimes conjointes, ex-conjointes, amies intimes ou ex-amies intimes de l’auteur présumé, les événements criminels opposant des partenaires actuels ou passés ont fait 1 677 victimes indirectes. Plus du tiers (590) d’entre elles étaient âgées de moins de 18 ans et, parmi celles-ci, la majorité étaient les enfants de l’auteur présumé.» (p. 3-4)