Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale : violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999

Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale : violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999

Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale : violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999

Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale : violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999s

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Référence bibliographique [12460]

Laroche, Denis. 2004. Aspects du contexte et des conséquences de la violence conjugale : violence situationnelle et terrorisme conjugal au Canada en 1999. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Dans les cinq premières sections, le présent texte se livre à un bref rappel de certains constats de ce rapport [La violence conjugale envers les hommes et les femmes au Québec et au Canada, 1999 (Laroche, 2003)]. Les sections suivantes décrivent et discutent de façon plus détaillée le contexte et les conséquences de la violence conjugale, en faisant appel à la typologie des situations de violence conjugale proposée par Michael P. Johnson (1995).» (p. 5)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les données de ce document se basent sur «[l]’échantillon de l’Enquête sociale générale (ESG) de 1999 sur la victimisation, menée par Statistique Canada [et qui] compte 25 876 répondants, soit 11 607 hommes et 14 269 femmes, résidant dans les 10 provinces canadiennes.» (p. 5)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«La majorité des victimes de violence conjugale qui font état de conséquences physiques ou cliniques paraissent avoir été aux prises avec une situation de terrorisme conjugal associée à la violence grave […], tant chez les hommes que chez les femmes. Tel est le cas des victimes qui ont subi des blessures physiques (65% et 67% respectivement), de celles qui ont reçu des soins dans un hôpital ou des soins ou le suivi d’un médecin ou d’une infirmière (73% et 72%), de celles dont la situation a été signalée à la police (64% et 60%), de celles qui ont reçu de l’aide dans un centre d’aide ou d’hébergement (57% et 69%), ou de celles qui ont craint pour leur vie (79% et 72%). Cependant, si les proportions du total des victimes masculines et féminines ayant connu des conséquences physiques qui ont subi une situation de terrorisme conjugal grave sont comparables, il faut souligner que le nombre des victimes féminines qui font état de telles conséquences est nettement plus élevé dans chaque cas. […] Le taux de prévalence des femmes ayant subi des conséquences physiques ou cliniques dans une situation de terrorisme conjugal grave est nettement plus élevé que chez les hommes.» (p. 13-14)