1. Objectifs

Intentions :
Le présent mémoire vise à documenter la situation des familles monoparentales vivant dans une situation de précarité et qui bénéficient de pensions alimentaires en parallèle avec le projet de loi 60 du Gouvernement du Québec pour faciliter l’octroi de pensions alimentaires.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
«[L]es données au sujet de la pauvreté des familles monoparentales, et en particulier des jeunes familles monoparentales, proviennent de compilations spéciales que le Conseil permanent de la jeunesse a utilisées pour son avis sur la pauvreté des jeunes […] Ces compilation ont été réalisées pour le Conseil, en 1992, par la Direction de la recherche du Ministère de la Main d’œuvre, de la sécurité du Revenu et de la Formation professionnelle à partir de l’Enquête sur les finances des consommateurs de Statistique Canada de 1990. Les statistiques qui concernent les familles monoparentales prestataires de la sécurité du revenu proviennent aussi de ce ministère, maintenant dénommé le ministère de la Sécurité du revenu.» (p. 3)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

«Après plusieurs années de débats et de discussions, le gouvernement du Québec présente aujourd’hui un projet de loi attendu concernant le paiement des pensions alimentaires. Ce projet de loi veut assurer le paiement régulier des pensions, offrir aux parents la possibilité de prendre leurs responsabilités à l’égard de leurs enfants et contribuer à réduire la pauvreté de ces derniers.» (p. 5) Ainsi, «[l]e Conseil permanent de la jeunesse recommande […] que le gouvernement mette sur pied une politique familiale plus soutenante qui reconnaisse le travail des femmes au foyer et qui tienne compte des difficultés auxquelles doivent faire face les jeunes familles. Le conseil recommande [aussi] que le ministère de la Sécurité du revenu mette de l’avant une politique d’insertion qui offre aux femmes cheffes de familles monoparentales une démarche d’insertion qui tienne compte de leurs besoins, ainsi que le Conseil le préconisait lors des discussion du Comité du travail sur les mesures de développement de l’employabilité et d’insertion en empli de décembre 1994.» (p. 23)