Le rôle modérateur du type de diagnostic et de la présence d’un trouble de la personnalité dans la relation entre les enjeux conjugaux et la sévérité des symptômes alimentaires

Le rôle modérateur du type de diagnostic et de la présence d’un trouble de la personnalité dans la relation entre les enjeux conjugaux et la sévérité des symptômes alimentaires

Le rôle modérateur du type de diagnostic et de la présence d’un trouble de la personnalité dans la relation entre les enjeux conjugaux et la sévérité des symptômes alimentaires

Le rôle modérateur du type de diagnostic et de la présence d’un trouble de la personnalité dans la relation entre les enjeux conjugaux et la sévérité des symptômes alimentairess

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Référence bibliographique [12438]

Côté, Mireille. 2008. «Le rôle modérateur du type de diagnostic et de la présence d’un trouble de la personnalité dans la relation entre les enjeux conjugaux et la sévérité des symptômes alimentaires». Thèse de doctorat, Québec, Université Laval, École de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude vise principalement à examiner le rôle modérateur de la nature spécifique du trouble alimentaire et de la présence d’un trouble de la personnalité comorbide sur le lien entre les enjeux conjugaux (statut conjugal et qualité de la relation amoureuse) et la sévérité des symptômes alimentaires chez des personnes souffrant d’un trouble des conduites alimentaires (TCA).» (p. ii)

Questions/Hypothèses :
«En référence à la littérature actuelle, il est attendu que:

1. Les participantes ne vivant pas avec un partenaire (Jacobi, Wittchen et al., 2004; Tom et al., 2005) afficheront une symptomatologie plus sévère (i.e. score total plus élevé au EAT-26 et au EDI-2) comparativement aux participantes vivant en couple.

2. Les patientes ayant une relation conjugale de mauvaise qualité (Evans & Wertheim, 1998; Newton et al., 2006; Woodside et al., 2000) présenteront des symptômes plus sévères que celles ayant une relation amoureuse de bonne qualité.

3. Chez les patientes qui ne vivent pas avec un partenaire, les femmes AN (anorexiques) devraient présenter une symptomatologie plus sévère par rapport aux femmes BN (boulimiques) (Aimé & Bégin, 2007 ; Badoux-Levy et al., 2004; Garner & Gerborg, 2004).

4. À l’intérieur du groupe rapportant une relation amoureuse de moindre qualité, les femmes BN devraient présenter une symptomatologie plus sévère que les femmes AN (Aimé & Bégin; Garner & Gerborg; Steiger & Bruce, 2004).

5. Parmi celles (a) qui ne vivent pas avec un partenaire ou (b) qui rapportent une relation de moindre qualité, les participantes souffrant d’un trouble de la personnalité devraient présenter des symptômes plus exacerbés que celles sans trouble comorbide sur l’axe II (Reba et al., 2005; Rogers & Pétrie, 2001; Steiger & Bruce).» (p. 23-24)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur la participation de 223 femmes (recrutées au Centre hospitalier de l’Université Laval) souffrant d’un trouble de comportement alimentaire.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«De façon générale, les résultats relient la présentation de symptômes plus sévères au fait de ne pas vivre en couple et de rapporter une relation de moindre qualité. Le rôle modérateur du type de diagnostic dans la relation entre les enjeux conjugaux et l’intensité des symptômes alimentaire n’est pas appuyé. Une exacerbation de la symptomatologie est observée parmi les patientes qui ne vivent pas en couple lorsqu’elles présentent un trouble de la personnalité comorbide, ce qui appuie partiellement l’hypothèse du rôle modérateur de la présence d’un axe II en comorbidité. L’ensemble des résultats obtenus permet d’engager quelques réflexions concernant la mesure des construits [sic] le cadre de la présente étude. La sévérité des symptômes a été mesurée à l’aide de questionnaires ayant été validés empiriquement, ce qui permet la généralisation des résultats et la comparaison avec les études réalisées à ce jour.» (p. 43-44)