Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : une ressource à découvrir...ou à développer pour les femmes âgées

Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : une ressource à découvrir...ou à développer pour les femmes âgées

Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : une ressource à découvrir...ou à développer pour les femmes âgées

Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : une ressource à découvrir...ou à développer pour les femmes âgéess

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Référence bibliographique [12381]

Montminy, Lyse et Drouin, Christine. 2004. Les maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale : une ressource à découvrir...ou à développer pour les femmes âgées. Coll. «Collection Études et Analyses». Montréal: Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF).

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«La présente étude porte sur les représentations sociales de la violence psychologique vécue par des femmes âgées dans le cadre de leur relation conjugale. L’objectif de cette étude, de type exploratoire, est de connaitre et comprendre la problématique de la violence psychologique entre conjoints âgés à partir du point de vue des personnes qui en sont l’objet.» (p. 1)

Questions/Hypothèses :
«[L]’auteure cherche à répondre aux questions suivantes:
Quelles connaissances les conjoints âgés ont-ils du phénomène de la violence psychologique dont ils sont l’objet?
Quelle image se font les conjoints âgés de la violence psychologique dont ils sont l’objet?
Quelles sont les attitudes des conjoints âgés à l’égard de la violence psychologique dont ils sont l’objet?» (p. 8)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude a été menée auprès de 15 femmes âgées de 57 à 81 ans.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«En premier lieu, les résultats de la recherche démontrent un lien entre les constituantes «information» et «attitude» des répondantes vis-à-vis de la violence psychologique exercée par le conjoint. De fait, meilleure est la connaissance des répondantes concernant les modalités de fonctionnement du conjoint violent, moins sa [sic] tolérance est développée à son égard. […] La recherche a également mis en évidence les conséquences négatives de la violence psychologique chez les conjointes. En poussant plus loin l’analyse de l’ensemble des propos des répondantes, il est apparu que la violence psychologique était installée dans le couple depuis de nombreuses années, qu’elle s’exprime de plusieurs façons, qu’elle se manifeste parfois plus intensément avec l’apparition des évènements associés au vieillissement et qu’elle atteint le bien-être physique, psychique et social des personnes concernées. […] De plus, à la lumière de ces différents éléments, il est possible de mieux comprendre comment l’image que se font les répondantes de la violence psychologique (notamment par ses conséquences) entraîne des sentiments de dévalorisation, d’isolement, d’impuissance, de destruction et, en bout de piste, des attitudes particulières (entre autres des réactions telles s’abstenir de parler) associées à ces états.» (p. 221)