1. Objectifs

Intentions :
Dans cette thèse par articles, «nous avons tenté de raffiner notre compréhension de l’effet des comportements sur la satisfaction et la stabilité du couple lors d’interactions conjugales. Un comportement donné n’est pas, en soi, positif ou négatif, mais les écrits scientifiques contiennent peu d’information sur ce qui fait que l’effet d’un comportement n’est pas le même pour un couple que pour un autre. Notre objectif est d’analyser systématiquement ce que la personnalité peut apporter à la compréhension de ce phénomène.» (p. 16)

Le premier article examine «le rôle modérateur de la personnalité d’un partenaire d’un couple dans la relation entre les comportements de communication de l’autre partenaire et l’ajustement dyadique à long terme du premier partenaire.» (p. 23)

Le second article examine «le rôle modérateur de la personnalité d’un individu dans la relation entre les comportements de communication (retrait, dominance, critique, soutien et résolution de problèmes) de son partenaire et la stabilité du couple.» (p. 64)

Questions/Hypothèses :
«Dans cette thèse, nous avons fait l’hypothèse, à notre connaissance jamais testée, que la personnalité d’un partenaire joue un rôle modérateur dans la relation entre les comportements de communication de l’autre partenaire, la satisfaction conjugale à long terme du premier partenaire et la stabilité du couple.» (p. xiii)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
L’échantillon utilisé dans le premier article est composé de 82 couples québécois. Celui du second article est composé de 135 couples québécois.

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

Les résultats de la première étude montrent «que l’ouverture de la femme et l’extraversion de l’homme jouent un rôle modérateur dans la relation entre les comportements de communication et l’ajustement dyadique.» (p. xiii) Ceux de la seconde étude montrent que «l’extraversion de la femme a démontré une fonction modératrice dans la relation entre les comportements de communication et la stabilité, mais pas toujours positive. Le névrotisme et l’amabilité de l’homme se sont aussi avérées jouer un rôle modérateur.» (p. xiii) L’auteure termine en affirmant que «[p]our mieux comprendre ces résultats, il serait certainement intéressant d’étudier plus en détail la façon dont les traits de personnalité affectent les relations conjugales. D’une part, les résultats présentés ici doivent être confirmés. D’autre part, il est possible que d’autres modèles apportent un éclairage intéressant au modèle que nous avons utilisé.» (p. 110)