Les comportements de résolution de problèmes et l’engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitement

Les comportements de résolution de problèmes et l’engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitement

Les comportements de résolution de problèmes et l’engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitement

Les comportements de résolution de problèmes et l’engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitements

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Référence bibliographique [12353]

El-Baalbaki, Ghassan. 2008. «Les comportements de résolution de problèmes et l’engagement émotionnel excessif chez les couples dans la prédiction de la sévérité du trouble panique avec agoraphobie et de son traitement». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
L’objectif principal de cette thèse par articles est de «mieux comprendre l’impact d’une facette de la dynamique conjugale, en l’occurrence les comportements des conjoints dans une situation de résolution de problème, sur la sévérité des symptômes du trouble panique avec agoraphobie (TPA ou PDA en anglais) avant et après le traitement.» (p. 23)

Questions/Hypothèses :
Dans son premier article, l’auteur tente de vérifier les hypothèses suivantes: «(a) Negative marital problem-solving interaction patterns will predict higher symptom severity of PDA, whereas positive problem-solving interaction patterns will predict lower symptom severity of PDA; (b) the presence of OEI [emotional overinvolvement] in the non-anxious (NPDA) spouse will predict higher PDA symptom severity.» (p. 31-32)

Dans son deuxième article, l’auteur tente de vérifier les hypothèses suivantes: «1) negative communication patterns, like criticism and hostility, dominance, and avoidance at the outset of therapy will predict less improvementl after treatment while positive patterns like support and good quality solutions in problem solving will predict a better treatment outcome, 2) PDA patients with spouses presenting high in emotional overinvolvement (EOI) at pre-test, will improve less than those with lower (EOI), 3) improvement of PDA symptomatology will predict improvement in the quality of interaction patterns at post-test regardless of treatment modality, and 4) improvement of PDA symptomatology will predict improvement of the EOI in the non-PDA spouse at post-test.» (p. 74-75)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les deux articles sont basés sur la participation de 65 couples hétérosexuels de la province de Québec dont un des époux a reçu un diagnostic de trouble de panique avec agoraphobie depuis au moins 6 mois.

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


«De manière générale […] les comportements d’interaction conjugale manifestés par les conjoints en situation de résolution de problème sont positivement corrélés. Par exemple, quand l’un des conjoints se montre hostile, l’autre conjoint tend à se montrer hostile également (ceci est vrai pour chacune des variables maritales interactionnelles mesurées avec le Système Global de Cotation des Interactions Conjugales, SGCIC). Nous avons aussi pu voir que les conjoints TPA qui rapportent un ajustement conjugal plus faible ont tendance à être critiques envers leurs conjoints sans TPA lors de l’exercice de résolution de problème, et ces derniers ont à leur tour tendance à être critiques et dominants lorsqu’ils rapportent un niveau faible d’ajustement conjugal. Il est à noter que la perception d’ajustement conjugal entre les conjoints est aussi positivement corrélée. De plus certains patrons d’interaction semblent être liés à un facteur lié au sexe. Les femmes TPA sont plus critiques que les hommes TPA et que les femmes sans TPA, alors que les hommes sans TPA sont plus critiques que les hommes TPA et que les femmes sans TPA. En termes d’ajustement conjugal selon le sexe, il ressort que les hommes TPA rapportent un meilleur ajustement conjugal que leurs conjointes sans TPA, et les hommes sans TPA rapportent un meilleur ajustement conjugal que leurs conjointes TPA. Notons que certaines variables sociodémographiques de notre échantillon (revenu familial, nombre d’enfants, scolarité, âge, durée du TPA, les problèmes conjugaux causés par le TPA, le nombre d’années de cohabitation) sont en lien avec la sévérité du TPA, l’ajustement conjugal et les comportements de résolution de problèmes.» (p. 117-118)