La stigmatisation des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer
La stigmatisation des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer
La stigmatisation des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer
La stigmatisation des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimers
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Référence bibliographique [12348]
Côté, Vincent. 2007. «La stigmatisation des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «Ce mémoire vise à spécifier les processus à la base de l’isolement des aidants familiaux de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «Notre cohorte d’aidants est constituée de soixante participants recrutés dans deux cliniques de cognition montréalaise.» (p. 42)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse statistique Analyse de contenu
3. Résumé
«Le vieillissement de la population entraîne une hausse des maladies chroniques telle que la maladie d’Alzheimer dans nos sociétés occidentales. L’enjeu du vieillissement se répercute aussi dans les réformes de nos politiques sociales, et plus généralement dans la gestion des services publics. Dans ce contexte, le régime de santé publique québécois connait diverses modifications concernant la prestation de soins de première ligne. De nouveaux acteurs acquièrent des rôles et des responsabilités définissant des enjeux particuliers. […] Trois processus typiques [du processus d’isolement des proches aidants] ont été identifiés: le stigma de forme en rupture (séparation sociale), le stigma de forme transitoire (stigma transitoire) et le stigma de forme anomique (anomie sociale). Les résultats suggèrent que les réseaux sociaux des aidants sont soumis à un ensemble de conditions favorisant la structuration du stigma social, la principale condition étant un enjeu de pouvoir concernant le contrôle de la personne malade. Les aidants conjoints de personnes atteintes sont plus enclins à la stigmatisation en début de trajectoire.» (p. ii)