Predicting the Emotional Variables in a Clinical Population of Discordant Couples with a History of Conjugal Violence

Predicting the Emotional Variables in a Clinical Population of Discordant Couples with a History of Conjugal Violence

Predicting the Emotional Variables in a Clinical Population of Discordant Couples with a History of Conjugal Violence

Predicting the Emotional Variables in a Clinical Population of Discordant Couples with a History of Conjugal Violences

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Référence bibliographique [12337]

Blumstein-Bond, Sharon. 2003. «Predicting the Emotional Variables in a Clinical Population of Discordant Couples with a History of Conjugal Violence». Thèse de doctorat, Montréal, Université McGill, École de travail social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le but de cette étude transversale était d’examiner la relation entre plusieurs facteurs démographiques et émotionnels/relationnels et les victimes d’abus physiques dans les relations conjugales.» (p. ix)

Questions/Hypothèses :
«Do victims of physical violence in conjugal relationships show higher levels of marital distress (including poor problem solving communication capacities), and lower levels of attachment (that is, insecure attachment profiles), differentiation and self-esteem than non-victims of violence among couples seeking help for discordant relationships? More specifically, in terms of the attachment variables, the following questions are posed. […] Is attachment style related to level of aggression in relationships? […] Is there a difference between victims of physical violence and non-victims of violence in terms of attachment style and level of differentiation? […] Which of the independent variables interact with attachment style to predict conjugal violence?» (p. 58)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Quatre-vingt-deux personnes subdivisées en 41 couples hétérosexuels, en relation permanente, ont participé à cette étude. L’ensemble de ces couples étaient suivis en thérapie conjugale à cause d’incompatibilité dans leurs relations. Il s’agissait d’un échantillon formé d’individus provenant de quatre différents centres de traitement offrant une thérapie de couple et de famille.» (p. ix)

Instruments :
Questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


Selon l’auteure, «[l]es résultats ont révélé d’importantes corrélations entre le sexe et le niveau d’agression dans les relations. Chez les femmes, le degré de détresse globale et la communication en vue de la résolution de problèmes ont été associés à un niveau plus élevé d’agression conjugale. […] Dans le cas des hommes, une importante corrélation a été perçue entre le niveau d’agression et le style détaché. […] Le style d’attachement s’est révélé le prédicteur le plus puissant tant chez les femmes que chez les hommes dans le cas de victimes de violence physique. En effectuant une analyse selon le sexe, il fut évident que le style d’attachement anxieus [sic] chez les femmes constituait un prédicteur important de la violence physique à l’endroit des femmes. Pour les hommes, le style détaché était un prédicteur valable mais moins puissant de leur victimisation. Toutefois, la combinaison du modèle femme anxieuse et homme détaché prédisait fortement la violence relationnelle. […] Le résultat de l’analyse finale de couple a contribué à une hypothèse émergente. Il existerait un type d’attachement de couple, défini selon le sexe, particulièrement toxique et susceptible de prédisposer à la violence dans la relation de couple. Les couples formés de femmes anxieuses et d’hommes détachés voient augmenter significativement la probabilité de violence dans leur relation.» (p. ix-xi)