Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugale
Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugale
Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugale
Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugales
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Référence bibliographique [12333]
Beaulieu, Martin. 2008. «Logiques sociales de recours aux antidépresseurs : le cas de la rupture conjugale». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.
Intentions : «[D]ans ce mémoire, nous examinons les raisons pour lesquelles les individus ont recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale.» (p. iii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon compte huit femmes ayant pris des antidépresseurs suite à une rupture conjugale.
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«À la lumière des résultats, on observe effectivement que la prise d’antidépresseurs semble répondre à une logique qui soit extra–médicale. D’abord par le constat que seules trois d’entres [sic] ces huit femmes ont justifié leur prise d’antidépresseurs par la réception d’un diagnostic formel de dépression. Ensuite, par la découverte qu’elle se déploie essentiellement selon une double symbolique au centre duquel prime le lien social. En effet, on a recours aux antidépresseurs suite à une rupture conjugale parce qu’ils sont à la fois l’incarnation d’un lien de confiance avec un être semblable à soi, empathique, le médecin, et le symbole d’un retour à la vie dite ‘normale’ où les manières d’être et d’interagir sont conformes à celles du groupe auquel on s’identifie. On croit que l’importance accordée à la confiance au médecin et à la normalisation quant au recours à l’antidépresseur témoignent du resserrement des liens d’identification propre à l’individualisme contemporain lesquels, en opposition aux grands récits de jadis, sont désormais axés sur une intimité de valeurs et d’objectifs entre semblables.» (p. iii)