Documenter les violations des droits des femmes par les acteurs non étatiques : stratégies militantes dans les communautés musulmanes

Documenter les violations des droits des femmes par les acteurs non étatiques : stratégies militantes dans les communautés musulmanes

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Documenter les violations des droits des femmes par les acteurs non étatiques : stratégies militantes dans les communautés musulmaness

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Référence bibliographique [12332]

Bauer, Jan et Hélie, Anissa. 2006. Documenter les violations des droits des femmes par les acteurs non étatiques : stratégies militantes dans les communautés musulmanes. Montréal: Droits et Démocratie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Nous examinons dans cet ouvrage la nature des violations perpétrées par des acteurs non étatiques et montrons comment les militantes et les défenseurs des droits peuvent documenter les violations et intervenir pour contrer la violence perpétrée contre les femmes par des acteurs non étatiques. Même si les femmes sont partout exposées à ce type de violations des droits humains, nous nous basons sur des exemples tirés des expériences et des campagnes menées dans plusieurs sociétés musulmanes pour montrer en quoi il s’agit d’un enjeu de portée globale. Notre objectif immédiat consiste à offrir aux militantes du monde entier des outils supplémentaires pour combattre l’impunité.» (p. 8)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«Comme nous avons tenté de le démontrer dans ce manuel, il est essentiel d’informer les femmes sur leurs droits si on veut élargir leur marge de pouvoir et d’autonomie, et promouvoir l’idée d’un monde où les femmes pourraient vivre sans subir de violence. Les principes des droits humains, quand on les utilise dans le cadre d’une campagne, permettent; a) de dénoncer les violences comme des violations des droits humains; b) d’influencer et de mobiliser l’opinion publique et les communautés; c) de faire pression sur les acteurs sociaux, ne serait ce qu’à un échelon très local. […] Face à la violence exercée au sein de la famille et de la communauté, on peut donc invoquer le droit international des droits humains pour dénoncer les violences auxquelles se livrent les acteurs non étatiques. Quand un État refuse de prendre des mesures contre les acteurs non étatiques, on peut recourir aux pressions et organiser des campagnes, en suivant les lignes directrices proposées dans des documents comme le présent manuel.» (p. 147-149) Une grande part de cette violence non étatique envers les femmes est liée à la violence familiale et conjugale.