Les témoins, acteurs importants dans le processus judiciaire québécois

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Référence bibliographique [1231]

Létourneau, Hugues. 2009. «Les témoins, acteurs importants dans le processus judiciaire québécois». Dans Parentalité, alcool et drogues : un défi multidisciplinaire , sous la dir. de Pauline Morissette et Venne, Marielle, p. 179-192. Montréal: Éditions du CHU Sainte-Justine.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le présent chapitre vise à éclairer les notions de témoin ordinaire (parfois appelé témoin de faits) et de témoin expert. Nous aborderons également une troisième voie, moins traditionnelle et peu discutée chez les avocats, celle du témoignage mixte basé sur le jugement clinique.» (p. 180)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Il s’agit d’une « [...] réflexion […] sur la place des intervenants appelés à témoigner au Tribunal de la jeunesse dans des situations de consommation parentale.» (p. 23) « Comme on peut le percevoir, le témoignage n’est pas simple. Il doit être ancré dans les faits, qui sont parfois rapportés à l’état brut ou analysés. Le témoignage est aussi porteur d’un diagnostic suivi d’interventions, ou évalué, examiné, postérieur aux événements ayant provoqué le procès et pour lesquels on demande une opinion d’expert. De plus en plus, le témoignage mixte doit prendre place dans le procès impliquant la garde ou la protection d’un enfant, dans les cas de consommation parentale. Grâce au jugement clinique, ce type de témoignage est porteur de la réalité du patient, de sa famille ainsi que d’une éthique de soins. Le jugement d’un professionnel, qu’il soit médecin, travailleur social, psychologue, psychoéducateur, est au service du patient, pour le rétablissement de son bien-être. Cependant, le témoignage doit permettre une distance propice à rapporter à la Cour une intervention souvent passée et parfois présente. » (p. 192)