Réalités familiales : Contrastes culturels France-Canada

Réalités familiales : Contrastes culturels France-Canada

Réalités familiales : Contrastes culturels France-Canada

Réalités familiales : Contrastes culturels France-Canadas

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Référence bibliographique [12302]

Lardoux, Solène et Lapierre-Adamcyk, Évelyne. 2008. «Réalités familiales : Contrastes culturels France-Canada». Dans Démographie et Culture , p. 91-109. Actes du colloque de l’Association Internationale des Démographes de Langue Française tenu à Québec en 2008, Québec: Association Internationale des Démographes de Langue Française.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Notre objectif est de réfléchir à certaines différences de réalités familiales entre le Canada et la France et de les associer à divers facteurs culturels propres à chacun des pays. Nous nous intéressons aux pratiques sociales ainsi qu’aux lois régissant la famille.» (p. 91)

Questions/Hypothèses :
«En quoi les différences sur la famille au Canada et en France sont-elles liées à des spécificités culturelles?» (p. 91) Les auteures font «l’hypothèse que la pratique des formes d’union reflète un état d’esprit, des valeurs pouvant être propres aux populations étudiées qui diffèrent par leurs systèmes de droit, sociaux et historiques.» (p. 99)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


«[L]es différence culturelles […] ont été envisagées sous l’angle des valeurs et des attitudes relatives, dans un premier temps aux rôles masculins et féminins dans le partage des tâches liées au travail et la famille, dans un second temps aux nouvelles formes d’union, et enfin aux unions mixtes bilingues, bi-ethniques et biculturelles. […] Nous concluons que les rôles masculins et féminins semblent davantage complémentaires en France qu’au Québec. Par contre, l’inégalité dans le partage des tâches domestiques qui persiste dans les deux sociétés indiquerait que l’hypothèse de l’interchangeabilité des rôles n’est pas vérifiée, et qu’il faudrait poursuivre les comparaisons plus à fond pour mieux comprendre les rapports hommes-femmes au Québec et en France. Dans une deuxième partie, nous notons que les nouvelles formes d’union telles que le Pacs et l’union civile diffèrent dans leurs propriétés; notamment le Pacs ne donne pas de droits parentaux aux partenaires alors que l’union civile et le mariage homosexuel au Québec et au Canada le permettent. […] La troisième dimension sur laquelle a porté notre réflexion concerne les couples mixtes sur le plan de la langue et du groupe ethnique d’origine. L’observation des pratiques de formes d’union au Québec et dans le reste du Canada suggère une différence ’d’état d’esprit’, de valeurs entre les francophones et les anglophones.» (p. 106-107)