Le rapport à la conjointe et la décision des hommes à entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale

Le rapport à la conjointe et la décision des hommes à entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale

Le rapport à la conjointe et la décision des hommes à entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale

Le rapport à la conjointe et la décision des hommes à entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugales

| Ajouter

Référence bibliographique [12289]

Turcotte, Pierre. 2002. «Le rapport à la conjointe et la décision des hommes à entreprendre une démarche d’aide pour violence conjugale ». Intervention, no 116, p. 62-71.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Le présent article vise à présenter une partie des résultats de l’analyse des données recueillis dans notre recherche sur le processus de changement chez des clients masculins ayant entrepris une démarche thérapeutique pour violence conjugale. Nous présentons ici l’analyse des propos des participants concernant la situation conjugale qu’ils disaient vivre au moment d’entreprendre leur démarche d’aide formelle.» (p. 62)

Questions/Hypothèses :
«Qu’est-ce qui amène un homme ayant des conduites d’agression envers sa conjointe à entreprendre une démarche de demande d’aide? Qu’est-ce qui le motive, quels sont ses premiers motifs?» (p. 62)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon compte «40 répondants en violence conjugale.» (p. 63)

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Les présents résultats semblent appuyer les résultats de recherches récentes dans la littérature québécoise [qui] identifiaient que le principal motif de participation à ces programmes […] était la perte ou la peur de perdre sa conjointe (départ, rupture, etc.). […] Cette analyse démontre clairement que les hommes qui participent à des programmes de thérapie pour violence conjugale ont une motivation extrinsèque: ce qui distingue considérablement de la clientèle habituellement personnellement motive à entrer en psychothérapie[.] Un accueil respectueux est d’une importance capitale pour des clients réfractaires et dont la motivation à aller en thérapie est extérieure à soi. […] Cette analyse tend donc à démontrer qu’il est pertinent de mettre au centre des recherches concernant l’aide et l’intervention auprès des hommes leur propre perception de leur expérience dans leur rapport à l’aide formelle.» (p. 68-70)