Représentations du VIH et des traitements antirétroviraux et rapport au temps chez les jeunes infectés par le VIH/sida depuis la naissance

Représentations du VIH et des traitements antirétroviraux et rapport au temps chez les jeunes infectés par le VIH/sida depuis la naissance

Représentations du VIH et des traitements antirétroviraux et rapport au temps chez les jeunes infectés par le VIH/sida depuis la naissance

Représentations du VIH et des traitements antirétroviraux et rapport au temps chez les jeunes infectés par le VIH/sida depuis la naissances

| Ajouter

Référence bibliographique [1228]

Lévy, Joseph Josy, Fernet, Mylène, Thériault, Jocelyne, Garceau-Brodeur, Marie-Hélène, Marie-Ève, Richard, Massie, Lyne, Otis, Joanne, Samson, Johanne, Lapointe, Normand, Morin, Guylaine, Proulx-Boucher, Karène et Trottier, Germain. 2009. «Représentations du VIH et des traitements antirétroviraux et rapport au temps chez les jeunes infectés par le VIH/sida depuis la naissance». Dans Générations et cycles de vie : au carrefour des temps biologiques et psychosociaux , sous la dir. de Laurence Charton et Lévy, Joseph Josy, p. 167-186. Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Cette étude avait pour objectif essentiel d’analyser les différentes dimensions du rapport à la maladie (expériences personnelles, médicales, familiales et interpersonnelles) dans laquelle la question du temps se pose avec acuité.» (p. 168)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend 14 jeunes infectés par le VIH/sida.

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«Cette étude [...] met en évidence que le rapport à la maladie affecte le rapport au temps de quatre façons. La première, à travers l’annonce du diagnostic, met en évidence les différentes réactions à cet événement dont la valence affective présente des variations importantes. La seconde dimension porte sur la question de l’observance au traitement qui nécessite un encadrement biomédical important et s’accompagne de nombreuses contraintes quotidiennes qui nécessitent des stratégies multiples qui contribuent à la routinisation du traitement. En troisième lieu, la maladie chronique met en évidence le rapport à la mort qui reste significatif même si l’espoir de la repousser est évident, grâce aux progrès de la médecine, d’où la projection de ces jeunes dans des projets d’avenir à la fois professionnels et familiaux ». (p. 5) En effet, « [...] malgré les peurs entourant le décès appréhendé de figures parentales qui contribuent à leur bien-être, ils comptent réaliser des projets de vie familiaux et parentaux qui se butent à des obstacles majeurs, d’une part celui de la transmission du virus et d’autre part, celui des circonstances du dévoilement du statut et du moment à privilégier.» (p. 183)