Lafontaine, Marie-France et Lussier, Yvan. 2005. «Violence conjugale : uniformité ou diversité ». Psychologie Québec, no Septembre 2005, p. 20-23.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : «Cet article décrira brièvement les sous-types d’hommes aux comportements violents avant de faire état de la prévalence des comportements de violence chez les hommes et les femmes selon diverses études.» (p. 20)
Questions/Hypothèses : «La violence conjugale revêt-elle un ou plusieurs visages? Croyez-vous que les femmes peuvent être violentes envers leur conjoint? La violence conjugale affecte-t-elle plusieurs couples? Est-il facile d’évaluer la présence et la gravité de la violence conjugale?» (p. 20)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
Selon les auteurs, «les études montrent clairement que, comparativement à des hommes non violents, les hommes à comportements violents affichent plus de symptômes de détresse psychologique, de troubles de la personnalité, des conduites d’attachement dysfonctionnelles, d’hostilité, de colère, des problèmes de consommation d’alcool et de moins bonnes habiletés sociales […]. Cependant, l’obtention de résultats contradictoires a remis en question la valeur d’un portrait unique de l’homme violent envers sa conjointe et elle a provoqué un mouvement vers des représentations typologiques plus complexes des hommes violents. En effet, les recherches récentes démontrent que les conjoints violents ne forment pas un groupe d’individus homogène […].» (p. 20) De plus, «[u]n courant de recherche davantage relationnel ou centré sur les conflits familiaux […] montre que la violence exprimée par les femmes au sein de leur relation intime est une réalité concrète qui mérite d’être étudiée». (p. 21) Selon les auteurs, «il y a une certaine symétrie entre les sexes à l’égard du taux de violence conjugale dans la population générale. Il est important de préciser que les femmes sont victimes d’incidents violents plus graves et rapportent plus de conséquences psychologiques et de blessures que les hommes […].» (p. 22)