Quête de reconnaissance des agricultrices et des agriculteurs au sein de la ferme familiale

Quête de reconnaissance des agricultrices et des agriculteurs au sein de la ferme familiale

Quête de reconnaissance des agricultrices et des agriculteurs au sein de la ferme familiale

Quête de reconnaissance des agricultrices et des agriculteurs au sein de la ferme familiales

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Référence bibliographique [1221]

Marchand, Annie. 2009. «Quête de reconnaissance des agricultrices et des agriculteurs au sein de la ferme familiale». Mémoire de maîtrise, Sherbrooke, Universite de Sherbrooke, Département de service social.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Dans ce mémoire, l’auteure «étudi[e] les processus de construction identitaire des agriculteurs et analyse, de manière spécifique, leurs vécus professionnel et familial.» (p. 48)

Questions/Hypothèses:
«Mon hypothèse de travail est, en m’appuyant principalement sur les travaux d’Axel Honneth (2000), qui appréhende la vie en société comme une lutte pour la reconnaissance, que les agriculteurs vivent des situations de non-reconnaissance.» (p. iv)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’auteure a rencontré «douze agriculteurs (sept hommes et cinq femmes), copropriétaires ou propriétaires de fermes familiales et intergénérationnelles. Étant donné qu’une forte relève agricole est présente sur les fermes de ce territoire, il n’est pas à se surprendre que parmi les douze agriculteurs rencontres, huit appartiennent à la classe des 25-40 ans.» (p. 53) Ces agriculteurs habitent le district Frontenac en Estrie dans les municipalités suivantes: Courcelles, Lambton et Saint-Sébastien.

Instruments:
Guide d’entretien semi-directif

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«L’agriculture québécoise connait à ce moment-ci des bouleversements considérables. Ses acteurs, les agriculteurs, sont devenus des chefs d’entreprise qui doivent, dans une économie mondiale ouverte, prendre en compte les nouvelles attentes contradictoires d’une société de plus en plus exigeante, qui leur demande un approvisionnement constant d’aliments de qualité, à bas prix, tout en leur confiant les multifonctions de conservateur de la biodiversité et du patrimoine naturel et bâti de la ruralité. Ces nombreuses requêtes ne sont toutefois pas traversées que par des logiques macroéconomiques et politiques. Pour les comprendre, il faut adopter une posture globale d’analyse qui comprend l’étude des vécus professionnel, social et familial. L’interrelation de ces trois sphères de la vie en société est spécialement présente dans le métier d’agriculteur, car l’activité économique de l’agriculture, dans ses rapports de production, est intimement liée à la vie sociale et familiale. […] Je cherche à saisir le monde vécu d’agriculteurs, mais aussi d’agricultrices, quant à leur quête de reconnaissance et de ‘vie bonne’, dans un contexte agricole et rural ‘sous pression’ et en grande transformation. Je me rattache plus particulièrement à la redéfinition des rapports intergénérationnels et conjugaux dans leur conjonction avec celle des rapports de propriété du patrimoine familial et de la vente de l’entreprise agricole. En finalité, je présente quelques pistes d’intervention sociale, dans une perspective de transfert des connaissances, qui pourront servir à des organismes qui travaillent auprès de la population agricole.» (p. iv)