Stratégies adoptées par les femmes autochtones dans un contexte de violence familiale au Québec
Stratégies adoptées par les femmes autochtones dans un contexte de violence familiale au Québec
Stratégies adoptées par les femmes autochtones dans un contexte de violence familiale au Québec
Stratégies adoptées par les femmes autochtones dans un contexte de violence familiale au Québecs
|
Référence bibliographique [12177]
Bourque, Patricia, Jaccoud, Mylène et Ellen, Gabriel. 2009. «Stratégies adoptées par les femmes autochtones dans un contexte de violence familiale au Québec ». Criminologie, vol. 42, no 2, p. 173-194.
Intentions : «Dans cet article, nous présentons les résultats d’une étude sur la portée des ressources et stratégies utilisées par les femmes autochtones victimes de violence (conjugale et familiale) à partir de récits d’expérience.» (p. 173)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : L’échantillon compte «36 femmes autochtones victimes de violence familiale et ayant eu recours à diverses ressources.» (p. 179)
Instruments : Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats de la présente étude confirment les données de recherches antérieures sur un certain nombre d’aspects. Notamment, les femmes ayant été victimes de violence, qu’elles soient ou non résilientes, adoptent des schèmes relativement similaires en ce qui concerne les types de ressources utilisées dans les parcours de victimisation. Toutes essaient, dans un premier temps, de faire intervenir des modes de gestion qui s’apparentent à des formes d’accommodement et qui se traduisent habituellement par le maintien du cycle de violence […]. Notre étude confirme également que les victimes mobilisent un nombre considérable de ressources au cours de leur expérience et qu’une pluralité de facteurs permet de comprendre ce qui amène certaines femmes à s’extirper de leur environnement violent et à se reconstruire alors que d’autres n’y parviennent pas. Nos données confirment aussi que l’utilisation de ressources comme stratégie et comme élément de compréhension dans la capacité d’une femme à se reprendre en main doit être étudiée en concomitance avec la situation particulière de la femme, ses antécédents, mais aussi le contexte des violences vécues […]. Notre recherche démontre enfin que la démarche de reconstruction n’est pas linéaire et que celle-ci ne comporte aucune étape distincte et successive.» (p. 188-189)