Les instituts familiaux de Trois-Rivières et de Cap-de-la-Madeleine : traditions et innovations

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Référence bibliographique [12154]

Richard, Maélie. 2012. «Les instituts familiaux de Trois-Rivières et de Cap-de-la-Madeleine : traditions et innovations». Mémoire de maîtrise, Trois-Rivières (Québec), Université du Québec à Trois-Rivières, Département des sciences humaines.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Notre recherche porte sur l’évolution de la conception de la femme au foyer au Québec au milieu du XXe siècle.» (p. ii)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’étude est basée sur l’utilisation de plusieurs types de sources primaires telles les archives du Séminaire de Trois-Rivières et celles des Filles de Jésus de Trois-Rivières. L’auteure utilise également plusieurs manuels scolaires québécois publiés au milieu du XXe siècle.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«À travers l’étude de plusieurs manuels, notre travail a fait ressortir la pérennité des idées de double nature et de rôles spécifiques en fonction des sexes malgré que ces termes ne soient pas directement employés par les visiteurs-propagandistes et les auteurs de manuels. Les notions de spiritualité féminine, de français, d’histoire et d’arts ménagers dispensées aux jeunes filles leur faisaient comprendre l’importance accordée par l’Église à leur tâche traditionnelle et tout le dévouement qu’on exigeait d’elles pour réussir à préserver plus tard l’unité, le bon développement et la morale chrétienne dans leurs familles respectives. Il s’agit d’une vision idéalisée des rôles féminins auxquels plusieurs jeunes filles aspiraient.» (p. 98-99) «Mère Aimable, symbole des instituts familiaux de la province, présentait le but principal tel que voulu par les dirigeants: la formation intégrale de femmes cultivées et dévouées, centrées sur leurs familles et compléments de leur époux. La formation comprenait une découverte de l’être humain de sa naissance à sa mort et le développement des facultés humaines en fonction des personnalités, de la sociabilité des élèves, de la culture propre à la région dans laquelle l’institut était situé et d’une féminité de renoncement.» (p. 100)