Écriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québec

Écriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québec

Écriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québec

Écriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québecs

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Référence bibliographique [12147]

Vatz Laaroussi, Michèle. 2013. Écriture et histoires familiales de migration: une recherche action pour promouvoir les compétences à écrire des élèves allophones immigrants et réfugiés dans les écoles primaires et secondaires du Québec. Sherbrooke (Québec):

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
«Équipe multidisciplinaire et partenariale, nous avons mené un projet de recherche-action original qui a permis de croiser l’histoire familiale et les compétences en écriture pour des jeunes élèves allophones immigrants et réfugiés durant leurs premières années de scolarisation aux niveaux primaire et secondaire au Québec. […] Concrètement, ce projet visait la production d’un livre de leur histoire familiale de migration par de jeunes élèves allophones, moins de deux ans après leur arrivée dans le système scolaire du Québec. Ce livre, personnel à chaque jeune, conçu et réalisé en classe, est écrit en Français, avec des apports de membres de leur famille et éventuellement de leur langue d’origine.» (p. 4)

Questions/Hypothèses :
«Nous avons posé l’hypothèse que l’écriture de l’histoire familiale de migration représente un contexte significatif qui peut aider le jeune élève immigrant allophone à développer des apprentissages en écriture et en français dans un processus gratifiant, ludique et authentique. Notre projet de recherche action a permis de répondre aux questions suivantes: 1) Comment favoriser l’écriture de l’histoire familiale en milieu scolaire pour développer la motivation à l’apprentissage de l’écrit et du français tout en reconnaissant la valeur symbolique et affective de la langue d’origine et des savoirs familiaux? 2) Comment faire participer la famille à cette écriture? 3) Quels outils pédagogiques et didactiques utiliser pour que cette écriture de l’histoire familiale devienne une motivation pour l’apprentissage du Français et de l’écriture? 4) Quels outils construire pour que dans cette expérimentation les élèves développent leurs compétences à écrire en français?» (p. 6-7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
«Dans la phase 1 du projet, des groupes de discussion et des entrevues semi directives individuelles ont été menées avec des enseignantes, des parents, des organismes communautaires et des conseillères pédagogiques. Durant les phases 1 et 2, des entrevues semi directives individuelles ont aussi été menées avant, pendant et après le projet (ou pendant et après) avec les quatre types d’acteurs participants par milieu scolaire soit: l’enseignante, des jeunes, leurs parents, l’organisme communautaire. Au total, en 2011, 5 groupes ont vécu l’expérience au secondaire et 1 au primaire (voir annexe 2). Une autre classe primaire a fait le projet en 2012 (voir le tableau en annexe) et un total de 145 élèves ont participé au projet. En 2010-2011, 8 groupes de discussion ont été menés dans les trois régions ainsi que 97 entrevues semi directives (voir annexe 1). […] Par ailleurs des questionnaires ont été passés en fin de projet dans trois classes montréalaises et remplis par 46 jeunes sur 63.» (p. 13)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


«En conclusion, ce projet a permis la production par les jeunes, en collaboration avec leur famille, de leur livre d’histoire de famille. Il a permis le développement identitaire des jeunes et de leurs apprentissages en particulier par une meilleure confiance en soi et dans les autres. Il a renforcé leur motivation à apprendre le français et à écrire. Il a augmenté leur persévérance dans leurs apprentissages. Il a permis de développer des dialogues famille-école-communauté. S’il n’a pas toujours été facile de faire participer les familles, selon l’âge des jeunes et la disponibilité des parents, on a cependant développé leur intérêt pour ce que le jeune fait à l’école. On leur a permis d’exprimer leurs propres savoirs et talents et de se sentir reconnus par l’école. On a parfois démarré un nouveau dialogue intergénérationnel au sein des familles en permettant aux jeunes de se dévoiler sous un jour nouveau. On a aussi permis un rapprochement des enseignantes et des parents en particulier au travers des activités collectives.» (p. 20)