Agression sexuelle, attachement, colère et violence conjugale chez des hommes qui consultent en psychologie
Agression sexuelle, attachement, colère et violence conjugale chez des hommes qui consultent en psychologie
Agression sexuelle, attachement, colère et violence conjugale chez des hommes qui consultent en psychologie
Agression sexuelle, attachement, colère et violence conjugale chez des hommes qui consultent en psychologies
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Référence bibliographique [12139]
Darveau, Vivianne. 2011. «Agression sexuelle, attachement, colère et violence conjugale chez des hommes qui consultent en psychologie». Thèse de doctorat, Sherbrooke (Québec), Université de Sherbrooke, Département de psychologie.
Intentions : «[C]ette étude vise l’exploration des liens empiriques entre l’agression sexuelle vécue dans l’enfance, l’insécurité d’attachement adulte (évitement de l’intimité et anxiété d’abandon), la colère (le sentiment, le trait de personnalité colérique, les styles de gestion) et la violence conjugale (physique et psychologique) auprès d’un échantillon clinique d’hommes.» (p. ii)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon était composé de 104 adultes de sexe masculin. Ils consultaient un milieu clinique ayant comme mandat d’offrir un service d’aide thérapeutique aux hommes en difficultés de couple et aux personnes qui ont un problème de violence avec leur entourage. La plupart des participants étaient des Canadiens francophones […].» (p. 70)
Instruments : Questionnaires
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
Selon l’auteure, les résultats «révèlent qu’une agression sexuelle subie dans l’enfance est liée à la répression de la colère, mais n’est pas liée à l’insécurité d’attachement ni à la violence conjugale émise par les hommes de l’échantillon. L’insécurité d’attachement est reliée à la violence psychologique émise et ces liens sont expliqués par la gestion de la colère. Précisément, l’anxiété d’abandon prédit l’émission de violence psychologique via le trait de personnalité colérique, la répression, l’expression inadéquate de la colère et le faible contrôle de la colère. De plus, l’évitement de l’intimité prédit l’émission de violence psychologique via le trait de personnalité colérique, la répression de la colère et le faible contrôle de la colère. Par ailleurs, une fois la désirabilité sociale contrôlée, seule l’anxiété d’abandon prédit encore la violence psychologique émise via le trait de personnalité colérique et l’expression inadéquate de la colère. Sur le plan clinique, ces résultats suggèrent l’importance de considérer les enjeux liés aux insécurités d’attachement dans les interventions ciblant la gestion de la colère et la violence psychologique émise en couple.» (p. iii)